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Vote de confiance le 8 septembre: Darmanin évoque une dissolution

by charles
France

Ce mardi 26 août, le Premier ministre ouvre devant la CFDT une opération de la dernière chance pour tenter de sauver un gouvernement plus que jamais menacé. Bayrou a annoncé qu’il solliciterait la confiance de l’Assemblée nationale, le 8 septembre, sur une déclaration de politique générale. Les oppositions, du Rassemblement national à La France insoumise, en passant par les écologistes et les communistes, ont toutes promis de voter contre. François Bayrou espérait sans doute, pour sa survie politique, l’appui du Parti socialiste, qui l’avait déjà sauvé au printemps dernier. « les socialistes voteront contre la confiance » à François Bayrou, a rapidement tranché leur patron Olivier Faure, dans une interview au Monde.

Réunion politique à l'Assemblée nationale
Vue générale des débats autour du vote de confiance.

À Paris, débat autour du vote de confiance prévu le 8 septembre

Selon l’Indépendant, le Premier ministre a présenté cette démarche comme une dernière tentative pour sauver un gouvernement menacé. Le texte précise que le vote de confiance serait demandé sur une déclaration de politique générale et qu’il serait examiné par l’Assemblée le 8 septembre.

Les réactions se sont multipliées dans les rangs de l’opposition: Boris Vallaud, chef des députés socialistes, a déclaré que son groupe voterait « contre la confiance » à François Bayrou le 8 septembre, estimant que le budget et les mesures proposées « étaient d’une telle violence, d’une telle injustice ». Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée, a évoqué une marge de négociation sur le partage de l’effort des 44 milliards.

Au-delà des lignes partisanes, Jean-Luc Mélenchon a appelé au départ d’Emmanuel Macron si Bayrou n’obtient pas la confiance, selon des déclarations relayées par plusieurs médias. Sur le plan interne, Olivier Faure et d’autres responsables socialistes rappellent leurs positions, et les discussions au sein des formations de gauche se poursuivent pour préparer une réponse avant le vote. Éric Lombard, interrogé sur France Inter, a évoqué « une marge de négociation » sur le rythme et le niveau des économies prévues par le Premier ministre.

Gérald Darmanin ouvre la porte à une dissolution

Gérald Darmanin a laissé entendre mardi 26 août sur France 2 qu’une dissolution de l’Assemblée nationale pourrait constituer une issue envisageable à la crise politique actuelle.

« Il ne faut pas écarter » l’hypothèse d’une dissolution, a-t-il affirmé, ajoutant que « il faut mieux pouvoir trouver un compromis avec les groupes politiques à l’Assemblée. La dissolution coûte cher à la France bien sûr, mais il ne faut pas écarter cette hypothèse ». Le ministre a aussi rappelé que la décision finale revenait « au président de la République ».

Éric Lombard a expliqué sur France Inter qu’il existe « une marge de négociation » sur le partage de l’effort des 44 milliards. Jean-Luc Mélenchon a, de son côté, appelé au départ de Macron si Bayrou n’obtient pas la confiance. Dans ce contexte, Yaël Braun-Pivet a réaffirmé la nécessité de négociations et de compromis au sein de l’Assemblée.

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