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Des rapports récents indiquent que les États-Unis ont réussi à résoudre la majorité des différends avec Israël concernant un accord de cessez-le-feu au Liban. Cela coïncide avec des informations selon lesquelles Washington aurait proposé un accord au Liban.
Médiations fructueuses
Selon Axios, un responsable américain a déclaré que les discussions entre le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, et les autorités américaines à Washington ont été très positives. Ces pourparlers ont permis de traiter la plupart des désaccords liés à l’accord de cessez-le-feu.
Les discussions ont également abordé les garanties exigées par Israël concernant sa présence au Liban. D’après un fonctionnaire israélien cité par Axios, les États-Unis et Israël sont parvenus à un consensus sur l’accord de cessez-le-feu, mais il est nécessaire que Washington établisse un dialogue avec les autorités libanaises.
Visite du représentant américain
Malgré ces avancées, aucune date n’a encore été fixée pour la visite du représentant américain Amos Hochstein à Beyrouth. Selon certaines sources, il ne se rendra pas à Liban tant qu’un accord n’aura pas été confirmé.
À Beyrouth, un responsable libanais a révélé que l’ambassadrice américaine avait remis au président du Parlement, Nabih Berri, une ébauche de proposition pour un cessez-le-feu. Ce document contient des idées et des propositions à discuter, et une ligne de communication entre Beyrouth et Washington a été réactivée pour suivre l’évolution des dialogues.
Perspectives d’accord
Dans un contexte plus large, un responsable américain a déclaré au journal Yedioth Ahronoth que les chances d’atteindre un accord avec le Liban sont plus élevées que celles de finaliser un échange de prisonniers concernant les détenus dans la bande de Gaza. Eli Cohen, le ministre israélien de l’Énergie, a affirmé que les perspectives d’un cessez-le-feu sont plus prometteuses que jamais depuis le début du conflit.
Détails de l’accord proposé
Selon le site Jewish Insider, le projet de cessez-le-feu au Liban comprend une participation américaine directe à la surveillance pour garantir que le Hezbollah ne soit pas réarmé. Un responsable militaire a indiqué que les États-Unis et Israël s’accordent généralement sur la nécessité d’un accord diplomatique au Liban visant à éliminer complètement la menace pesant sur les habitants du nord d’Israël.
Un diplomate a également précisé que les États-Unis mettront en place un mécanisme de surveillance qui permettra à Israël de bénéficier d’une légitimité et d’un soutien en cas de violation par le Hezbollah. De plus, la France et le Royaume-Uni ont accepté de participer au maintien du cessez-le-feu au Liban.
Position d’Israël
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a déclaré que le pays n’acceptera pas une résurgence de la puissance du Hezbollah, réaffirmant l’objectif d’Israël de désarmer le Hezbollah dans le sud du Liban jusqu’au fleuve Litani.
Les États-Unis ainsi que d’autres puissances mondiales estiment que le cessez-le-feu doit être fondé sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité. Israël se plaint depuis 2006 de la non-application de cette résolution, évoquant la présence d’armes et de combattants du Hezbollah le long de la frontière. En réponse, le Liban accuse Israël de violer cette même résolution, notamment par des incursions répétées de son aviation dans l’espace aérien libanais.