Après l’attaque nocturne visant Kiev qui a fait au moins 23 morts, dont quatre enfants, et une cinquantaine de blessés selon l’administration militaire de Kiev, les réactions internationales se sont accélérées. Washington a annoncé une aide militaire d’une valeur d’environ 759 millions d’euros destinée à mieux défendre Kiev. Volodymyr Zelensky a déclaré lors d’une visioconférence avec des dirigeants européens: « Poutine n’a pas fait ce qu’il a dit. Il est temps d’agir et d’envoyer un signal fort », ajoutant que « Nous devons maintenir la pression ». Des tirs de drones et de missiles ont été signalés lors de l’offensive, et l’attaque a suscité des indignations en Europe et au-delà; des représentants européens et du Royaume‑Uni ont convoqué les ambassadeurs russes à Bruxelles et à Londres.
Ukraine: Zelensky appelle à une pression accrue sur Poutine après les frappes meurtrières
Selon les autorités ukrainiennes, les frappes de grande ampleur sur la capitale ont coûté la vie à 23 personnes et blessé une cinquantaine d’autres, un bilan qui n’était pas définitivement arrêté lors des premiers bilans. Le dirigeant ukrainien a répété que l’urgence d’agir était palpable et a dit que la pression doit être maintenue pour préparer une éventuelle rencontre au sommet entre l’Ukraine et la Russie. Washington a annoncé l’approbation de la vente à l’Ukraine de 3 350 missiles à longue portée et d’équipements connexes pour un montant total de 825 millions de dollars, soit environ 759 millions d’euros, afin d’aider Kiev à mieux se défendre.
Dans un quartier de l’est de Kiev, Andriï, blessé à l’œil et dont l’appartement a été soufflé, a déclaré: « Si j’étais allé à l’abri une minute plus tard, je ne serais pas là aujourd’hui, j’aurais été enseveli ». Pendant cette attaque nocturne, les forces russes ont tiré 598 drones et 31 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne. La Russie « ne recule devant rien » pour « terroriser » l’Ukraine, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui au cours d’un échange téléphonique avec Donald Trump a appelé Vladimir Poutine à « venir à la table des négociations ».
Celui-ci « tue des enfants et des civils et sabote les espoirs de paix », s’est emporté le Premier ministre britannique Keir Starmer, tandis que le président français Emmanuel Macron fustigeait des « attaques insensées d’une grande cruauté ». Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part assuré jeudi que la Russie restait « intéressée » par des négociations de paix avec l’Ukraine mais qu’elle poursuivrait ses bombardements tant que ses « objectifs » ne seraient pas atteints. « Rien accompli » ont résumé les échanges et analyses des analystes et des responsables internationaux.
Fin juillet, des bombardements russes avaient fait plus de 30 morts à Kiev, l’une des attaques les plus meurtrières subies par la ville. Cette escalade a relancé les efforts pour obtenir des garanties de sécurité des Occidentaux et dissuader une nouvelle attaque; la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique.
Réactions internationales et promesse de soutien occidental
Des représentants de l’Union européenne et du Royaume-Uni ont convoqué les ambassadeurs russes à Bruxelles et à Londres, en signal d’une condamnation unanime et de la volonté de coordonner les réponses. Ursula von der Leyen a dénoncé que la Russie « ne recule devant rien pour terroriser l’Ukraine » et a exhorté à maintenir la pression collective, lors d’un échange téléphonique avec Donald Trump qui a également appelé Vladimir Poutine à « venir à la table des négociations ». Le président américain a réaffirmé l’importance d’un soutien occidental soutenu pour dissuader toute nouvelle attaque et trouver des garanties de sécurité pour Kiev.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié les attaques d' »attaques insensées d’une grande cruauté » et le président français Emmanuel Macron a également fustigé ces actes. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a assuré que la Russie restait « intéressée » par des négociations de paix avec l’Ukraine mais qu’elle poursuivrait ses bombardements tant que ses « objectifs » ne seraient pas atteints. Le rythme des événements montre une confrontation persistante entre les mots et les actes, avec une intensification des échanges diplomatiques et militaires à l’échelle européenne et transatlantique.