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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky exprime un scepticisme marqué quant au respect par la Russie du cessez-le-feu temporaire annoncé du 8 au 10 mai, période coïncidant avec les commémorations russes du 9 mai.
Un doute pesant sur la trêve proposée par Vladimir Poutine
Lors d’une conférence de presse tenue le 4 mai à Prague, en République tchèque, Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il ne « croyait pas » à la sincérité de la Russie concernant cette trêve de trois jours. Selon lui, il ne s’agit ni du premier engagement ni du premier cessez-le-feu promis par Moscou, mais les précédents ont régulièrement été violés. « Nous savons à qui nous avons affaire, nous ne les croyons pas », a-t-il affirmé, soulignant le manque de confiance envers les intentions russes.
Le contexte de la trêve et les précédents cessez-le-feu
Cette proposition de Vladimir Poutine s’inscrit dans le cadre des commémorations russes du 9 mai, une date symbolique marquant la victoire soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale. Officiellement, Moscou présente cette trêve de trois jours comme un test de la volonté de paix de Kiev.
Le président russe avait déjà instauré un cessez-le-feu temporaire durant le week-end pascal en avril, qui avait permis une diminution des combats, même si cette accalmie n’a pas été pleinement respectée par les deux parties en conflit.
Un conflit marqué par une intensification des attaques
En mars dernier, Moscou avait refusé une proposition de cessez-le-feu inconditionnel de trente jours formulée conjointement par Kiev et Washington. Volodymyr Zelensky a souligné, en citant un rapport militaire, que le nombre d’assauts avait été le plus élevé ces derniers mois, avec plus de 200 attaques recensées le samedi précédent son intervention.
« Ils parlent aujourd’hui d’un cessez-le-feu partiel, mais il faut savoir que le nombre d’assauts est le plus élevé de ces derniers mois », a-t-il insisté, ajoutant que cette situation ne permettait aucune confiance envers la Russie.