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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu pour une série de visites diplomatiques en Turquie et en Arabie saoudite. Ces déplacements interviennent dans un contexte de tensions persistantes autour de la guerre en Ukraine.
Un itinéraire chargé
Après un passage aux Émirats arabes unis, Volodymyr Zelensky se rendra à Ankara, en Turquie, mardi, avant de continuer son voyage à Riyad, en Arabie saoudite, mercredi. Ces visites sont considérées comme des événements importants, bien que celle en Arabie saoudite ait été planifiée depuis longtemps.
Pourparlers russo-américains à Riyad
La visite de Zelensky en Arabie saoudite coïncide avec des pourparlers russo-américains cruciaux se déroulant dans le pays. Ces discussions, qui auront lieu mardi, se concentreront sur la fin du conflit en Ukraine, mais le président ukrainien ne sera pas présent.
Réactions en Europe
En parallèle, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a exprimé la nécessité d’un renforcement immédiat des capacités de défense de l’Europe lors d’un sommet d’urgence à Paris. Il a averti que l’Europe ne serait pas en mesure de soutenir efficacement l’Ukraine sans ces renforcements.
Le Kremlin s’oppose aux Européens
Dans un contexte tendu, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que l’Union européenne ne devrait pas être impliquée dans les négociations de paix, insinuant que l’UE souhaitait prolonger le conflit. Cette position intervient alors que le président américain, Donald Trump, commence à établir un rapprochement avec Vladimir Poutine.
Réunion entre les États-Unis et la Russie
Les discussions entre les États-Unis et la Russie à Riyad viseront également à restaurer les relations entre Moscou et Washington, incluant des négociations potentielles concernant l’Ukraine. La participation d’un représentant ukrainien à cette réunion demeure incertaine. Zelensky a affirmé qu’il ne reconnaîtrait aucun accord établi sans la présence de l’Ukraine.
Division en Europe sur l’envoi de troupes
Les pays européens présentent des opinions divergentes concernant l’envoi de soldats en Ukraine. L’Allemagne considère que les discussions sont prématurées, tandis que le Royaume-Uni et la Suède n’écartent pas cette possibilité. Le Premier ministre polonais a également confirmé que son pays ne prévoyait pas d’envoyer des troupes.