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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a renouvelé mardi son appel à un soutien financier stable de l’Europe pour l’Ukraine, estimant que l’effort de guerre nécessite encore deux à trois ans. Cette demande s’inscrit dans le cadre d’une proposition de la Commission européenne visant à débloquer progressivement les avoirs russes gelés pour financer l’effort de guerre ukrainien. Parallèlement, les combats autour de Pokrovsk dans l’est du pays se poursuivent, avec environ 200 soldats russes présents dans la ville, et les échanges de tirs restent intenses.
À l’échelle européenne, un soutien financier estimé à deux-trois ans
Selon Zelensky, l’Ukraine aura besoin du soutien financier de l’Europe pendant encore « deux ou trois ans » pour contrer l’invasion russe, en référence à une proposition de la Commission européenne visant à débloquer progressivement les avoirs russes gelés pour financer l’effort de guerre ukrainien. « J’ai de nouveau insisté sur ce point auprès de tous les dirigeants européens », a fait savoir le président ukrainien. « Je leur ai dit que nous n’allions pas nous battre pendant des décennies, mais que vous deviez montrer que, pendant un certain temps, vous seriez en mesure de fournir un soutien financier stable à l’Ukraine », a-t-il expliqué, lors d’un briefing sous embargo jusqu’à mardi. « Et c’est pourquoi ils ont ce programme à l’esprit – deux-trois ans », a ajouté Volodymyr Zelensky.
Pokrovsk et la donne militaire
Le président ukrainien a affirmé qu’environ 200 soldats russes se trouvaient actuellement dans la ville de Pokrovsk, bastion de l’est de l’Ukraine que l’armée du Kremlin tente de prendre depuis des mois. « Pokrovsk est actuellement la cible principale des Russes », a affirmé Zelensky. Dimanche soir, il avait déjà évoqué des « combats féroces » dans la ville et dans ses faubourgs. L’armée russe revendiquait également la prise de trois villages dans le sud-est, alors que la priorité du Kremlin demeure Donetsk.
Ouverture à des négociations et positions
Selon l’un des textes, Zelensky a indiqué qu’il était prêt à des négociations de paix dans tous les pays, sauf la Russie et la Biélorussie, si ces négociations mettaient fin à la guerre. Il a aussi évoqué l’espoir d’un équilibre de pression sur Moscou et ses partenaires internationaux. Les trois articles partenaires reprennent des éléments similaires, tout en soulignant des nuances sur la durée et les moyens de soutien.
« L’Ukraine était prête à des négociations de paix dans tous les pays, sauf la Russie et la Biélorussie, si ces négociations mettaient fin à la guerre », a indiqué Zelensky, selon l’AFP citée par Le Monde.