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Le service de livraison indien Zomato est au cœur d’une polémique après avoir publié une offre d’emploi controversée sur les réseaux sociaux. Le CEO de l’entreprise, Deepinder Goyal, a suscité des réactions vives en demandant aux candidats de travailler gratuitement durant leur première année tout en payant deux millions de roupies indiennes, soit environ 22 000 euros, à l’entreprise.
Une offre d’emploi qui soulève des critiques
Selon Goyal, cette exigence financière était un « stunt » de communication destiné à filtrer les candidats et à attirer ceux qui auraient la bonne mentalité. Malgré ce contexte, Zomato a reçu plus de 18 000 candidatures en seulement 24 heures avant de clôturer la période de candidature.
Problèmes de rémunération dans l’industrie
Malgré la forte réaction positive des candidats, Zomato fait face à des critiques concernant le traitement des travailleurs. L’économiste Soumya Bhowmick a déclaré que les ressources financières jouent souvent un rôle décisif dans l’acceptation de telles offres. Bien que les stages non rémunérés ne soient pas illégaux en Inde, les lois sur le travail stipulent que les employés doivent recevoir au minimum le salaire minimum.
Un rapport récent du projet de recherche sur le travail Fairwork a révélé que parmi onze opérateurs d’applications indiens qui emploient des travailleurs occasionnels, la plupart, y compris Zomato, n’appliquent pas de politique de salaire minimum.
Un précédent scandale de la marque
Ceci n’est pas la première fois que Zomato et Goyal attirent l’attention des médias. Plus tôt cette année, l’entreprise a annoncé que ses livreurs livrant des repas de restaurants végétariens porteraient des uniformes verts, tandis que ceux livrant des plats non végétariens continueraient de porter des uniformes rouges. Cette décision avait également provoqué une vive controverse sur les réseaux sociaux, poussant Goyal à revenir sur cette politique en proposant uniquement des uniformes rouges à tous les livreurs.