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Cérémonie d’ouverture des JO de Paris déçoit des millions
La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’été de 2024 à Paris a suscité beaucoup d’attentes. Alors que beaucoup se souviennent encore du spectaculaire événement de 2008 à Pékin, souvent qualifié de « plus grand jamais réalisé », et de celui de Londres en 2012 qui avait su capturer l’essence de la Grande-Bretagne, l’édition parisienne n’a pas réussi à faire vibrer autant le public.
Vendredi dernier, face à mon téléviseur, j’étais impatient de découvrir ce que Paris avait préparé cette année. Malheureusement, la cérémonie s’est révélée être une déception écrasante. Ce n’était pas seulement la pluie qui a assombri l’événement, mais aussi les choix artistiques déroutants faits par les organisateurs, ainsi que les performances assez mitigées de bon nombre des participants.
Selon les médias français, le coût de cette cérémonie avoisinerait les 130 millions de dollars, soit quatre fois le prix de l’acclamée cérémonie de Londres en 2012. Mais où sont passés les fonds ?
Des performances déconcertantes
Les performances se sont déroulées sur un pont au-dessus de la Seine, autour d’une table qui servait également de podium. Des mannequins parisiens, des danseurs, des modeux et des drag queens ont été mis en avant. Au centre de cet ensemble se trouvait Barbara Butch, une DJ lesbienne taille plus, vêtue d’une robe bleue pailletée et d’une couronne dorée en forme d’auréole.
Au premier abord, ce qui se présentait à nous ressemblait à une recréation de la scène biblique du Christ et de ses douze apôtres partageant un dernier repas, mais interprétée par des drag queens. On y trouvait un mannequin transgenre, un dieu grec de la vin presque nu, et la musique de DJ Butch, qui, de par son identité juive, son poids et son homosexualité, accentuait le thème principal de « l’inclusivité » de cette année.
Réactions et controverse
La cérémonie, regardée par plus de 28 millions de personnes, a indéniablement réussi à unir les spectateurs, non dans l’amour et la célébration, mais dans la déception et la colère. L’Église catholique française a vivement réagi, voyant dans cette performance une parodie de la Cène et, par extension, une offense à leur religion. Les conservateurs chrétiens en Europe et en Amérique, ainsi que leurs homologues musulmans à travers le monde, ont exprimé leur indignation, qualifiant le spectacle de « blasphématoire » et d’« abomination ».
Il y a eu des appels au boycott depuis l’Amérique latine jusqu’au Moyen-Orient. Pour beaucoup, cet extravagant spectacle mal exécuté sur la Seine était une insulte à tout ce qu’ils considèrent comme sacré. Certains ont même suggéré que le tableau parisien visait non pas à parodier le célèbre tableau de Léonard de Vinci, mais à recréer « Le Festin des Dieux » de Jan van Bijlert.
Une critique acerbe
Bien que le Comité Olympique ait présenté des excuses aux catholiques outrés, affirmant que le spectacle n’avait pas pour but de « montrer du mépris » ou de parodier « un groupe religieux », il reste que la déception et la colère persistent, car il est indéniable que le spectacle parodiait les femmes.
Il est épuisant d’assister à l’obsession jamais satisfaite du monde du divertissement pour le drag, alors que des hommes se présentent en caricatures de femmes. Cela a été d’autant plus rageant de voir ce phénomène occuper le devant de la scène lors d’un événement censé unir les peuples autour de l’amour et de l’inclusion.
Un reflet du misogynie
La France est fière de sa liberté artistique, mais à mon avis, cette cérémonie a reflété et perpétué la misogynie présente dans la culture française. Il est inquiétant de constater que les JO ne mettent pas toujours les femmes en valeur. Au cours de ces premiers jours, des polémiques ont déjà émergé, notamment autour de la tenue des joueuses de beach-volley qui désormais rejettent le port de bas de bikini au profit de leggings.
Au fil des ans, les JO ont été au cœur de nombreuses controverses, allant des allégations de sexisme à de la mauvaise gestion. Mais en ce qui me concerne, la cérémonie d’ouverture de Paris s’est illustrée par sa médiocrité. Bien qu’elle ait tenté de représenter une culture inclusive, elle a finalement ressemblé à une rixe éthylique dans une fête foraine.
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