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La phase d’admission complémentaire de Parcoursup débute mercredi 11 juin à 14H00 et durera jusqu’au 11 septembre. Cette plateforme, conçue pour orienter les lycéens, est actuellement au cœur de nombreuses controverses.
Proposition de loi pour abroger Parcoursup
Les députés de La France Insoumise (LFI) ont annoncé le dépôt d’une proposition de loi visant à « abroger » Parcoursup, le système actuel d’orientation des élèves. Ils souhaitent ainsi « restaurer un droit d’accès à l’enseignement supérieur pour tous les titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent ». Cette initiative survient alors que le système est critiqué pour son fonctionnement jugé trop inégalitaire.
Des critiques persistantes
Depuis son lancement, Parcoursup fait l’objet de vives critiques. De nombreux élèves et acteurs politiques estiment que ce système accentue la sélection et génère une pression excessive sur les étudiants. La sélection des candidats repose sur les bulletins de première et de terminale, ce qui suscite des inquiétudes quant à l’équité du processus. Les futurs étudiants se sentent souvent perdus face à la multitude d’options, environ 21.000, proposées sur la plateforme.
Soutien aux bacheliers
Marie Mesmeur, députée LFI, a exprimé lors d’une conférence de presse son soutien aux bacheliers et à leurs familles pendant cette période d’anxiété. Le dépôt de la proposition de loi a été programmé alors que la fin de la phase d’admission principale de Parcoursup approche.
Réponse du gouvernement
Le gouvernement a d’ores et déjà indiqué qu’il ne soutiendrait pas la mesure proposée par LFI. François Bayrou, actuel ministre, a reconnu que des « questions » entourent Parcoursup, mais il a affirmé que le dispositif est à la fois « fiable » et « efficace ». Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur, a précisé que même si la plateforme doit évoluer, elle ne sera pas remise en cause.
Un avenir incertain pour la proposition
La proposition de loi de LFI, qui sera probablement débattue lors de la niche parlementaire du parti à l’automne, a peu de chances d’être adoptée. La majorité des partis politiques, y compris le Rassemblement National, préfèrent proposer des améliorations plutôt que d’envisager une abrogation complète de Parcoursup.
Conséquences de Parcoursup
Parmi les effets notables de Parcoursup, on observe une augmentation du nombre d’écoles privées proposant des formations n’exigeant pas d’inscription via la plateforme, ce qui soulève des interrogations sur la qualité de l’enseignement fourni par ces établissements.