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Étudiants en bachelor : témoignages sur la vie en école de commerce

by Sara
Étudiants en bachelor : témoignages sur la vie en école de commerce
France

La vie en école de commerce est une expérience marquante pour de nombreux étudiants, qui découvrent un nouvel environnement d’apprentissage et des méthodes d’enseignement différentes. Voici quelques témoignages d’étudiants en bachelor, qui partagent leurs ressentis et les défis qu’ils rencontrent.

Quentin : l’importance de créer des relations dès les premiers jours

Si une chose a marqué Quentin lors de sa première semaine à l’Iscom, école supérieure de communication et publicité à Paris, c’est d’abord ce sentiment de proximité et de contact facile. « Je venais de me réorienter après avoir passé deux années à la fac, en licence d’anglais. Là, j’arrivais sur un campus bien plus petit, où tout le monde se côtoie et discute naturellement, qu’il soit élève ou professeur. C’est ce côté humain qui m’a sauté aux yeux », confie-t-il.

Les premiers jours à l’Iscom sont globalement destinés à rencontrer les autres étudiants, notamment ceux de sa classe, avec qui il passera au moins deux ans avant de choisir sa spécialisation. Créer une dynamique de groupe est d’autant plus important que les écoles raffolent des projets en équipe. « On comprend vite qu’une des qualités essentielles est de savoir travailler collectivement. À nous de faire en sorte que chacun se sente impliqué et contribue efficacement au projet », poursuit Quentin.

La vie à l’Iscom est ponctuée de défis, comme les semaines d’immersion professionnelle. « L’équipe pédagogique de l’école nous briefe le lundi. Nous planchons dessus toute la semaine, pour un rendu le vendredi devant un jury. Il y a une petite montée de pression ! Ce côté concret, professionnel et collectif, c’est tout ce que j’aime et qui me manquait à la fac », se réjouit l’étudiant.

Rose : découvrir de nouvelles matières, sortir du cadre

« L’offre de formation est assez vaste pour que chaque jeune puisse trouver le modèle qui lui correspond le mieux », abonde Marion Leparmentier, directrice des études Europe du bachelor de l’ESCP Business School. De fait, un jeune attiré par le commerce a l’embarras du choix, que ce soit entre licence universitaire, classes préparatoires ou écoles.

« Beaucoup de nos étudiants français ont le niveau pour faire une classe prépa. S’ils en décident autrement, c’est qu’ils veulent sortir du cadre scolaire, découvrir de nouvelles matières, s’ouvrir l’esprit », ajoute-t-elle. Rose, étudiante de première année du bachelor Affaires et Relations internationales à l’EMLV, se réjouit de suivre des cours d’économie, de relations internationales, de géopolitique, et de droit. « On découvre toutes ces matières qu’on n’avait jamais eues avant », déclare-t-elle.

Le principe d’apprentissage par l’action est également présent, avec des projets de groupe pour chaque chapitre étudié. « Je suis assez à l’aise à parler en public, donc ça va. Mais si vous êtes plus timide, pas d’inquiétude : vous serez vite habitués », assure Rose.

La bienveillance des professeurs a également surpris Rose. « Je les trouvais tous extrêmement gentils et à l’écoute. » Les professeurs ne sont plus là pour forcer les élèves à travailler, mais encouragent plutôt l’autonomie.

Antoine : « Adieu lycée, c’est à vous de prendre des initiatives »

Pour Antoine, étudiant à GEM (Grenoble École de Management), cette autonomie est une véritable bouffée d’air frais. En première année de Bachelor of Business Administration, il se réjouit de pouvoir prendre des initiatives. « L’année dernière encore, vous deviez demander l’autorisation pour tout. Maintenant que vous êtes dans l’enseignement supérieur, c’est à vous de prendre des initiatives », explique Antoine.

Avec une promotion d’environ 90 étudiants, la moitié ne parle pas français et les cours sont dispensés en anglais. Bien qu’il ait initialement eu peur de son niveau d’anglais, Antoine assure que l’expérience est enrichissante. « Les premiers temps, les journées sont éprouvantes ! Mais au bout de quelques semaines, on est suffisamment en confiance pour parler avec tout le monde », dit-il.

Julia : Travailler mais pas seulement

Sur le campus de Lille de l’Iéseg, Julia découvre la vie en business school et redécouvre la France. « J’ai été agréablement surprise par l’accompagnement que j’ai reçu. Dès les premiers jours, on nous explique tout, pas seulement les cours, mais aussi des conseils pratiques. C’est super utile », explique Julia, qui suit un programme en Bachelor Management and Tech Design.

La promotion de son programme est particulièrement réduite, avec seulement onze étudiants. Cela crée un environnement très privilégié où chacun peut échanger plus en profondeur avec les professeurs. « Être si peu nombreux dans une classe, c’est une chance extraordinaire », s’étonne-t-elle.

Sa formation, avec un volume horaire d’une trentaine d’heures par semaine, combine matières business et techniques, et nécessite un bon équilibre avec les travaux en groupe. « Si vous travaillez régulièrement, c’est loin d’être insurmontable », promet Marion Leparmentier, de l’ESCP.

Julia a choisi un bachelor management et tech design à l'Iéseg. DR

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