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Le Qatar réaffirme son engagement envers l’accord de Gaza malgré les obstacles
Le ministre d’État au ministère des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed Al-Khalifi, a souligné la détermination de son pays à relancer l’accord de Gaza, en dépit des difficultés rencontrées. Il a exprimé l’inquiétude de Doha face à la lenteur des négociations.
Dans une déclaration à l’Agence France-Presse, Al-Khalifi a insisté, ce dimanche, sur la frustration ressentie par le Qatar en raison du ralentissement du processus de négociation, soulignant que des vies sont désormais en jeu.
Il a également rejeté les accusations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu concernant une prétendue incitation qatarie dans les universités américaines, qualifiant ses critiques répétées de simples agitations.
Le contexte du conflit et la position de Netanyahu
Hier, Netanyahu a affirmé qu’il ne mettrait pas fin à la guerre d’extermination qui dure depuis 19 mois contre le peuple palestinien de Gaza avant d’avoir éliminé complètement les capacités civiles et militaires du mouvement Hamas.
Les protestations se multiplient en Israël, avec des pétitions signées par des civils, des militaires de réserve et des retraités, appelant à la libération des prisonniers à Gaza par la cessation des hostilités.
Les manifestants et l’opposition estiment que la poursuite de la guerre à Gaza ne sert pas la sécurité d’Israël mais plutôt des intérêts personnels et politiques de Netanyahu et de son gouvernement.
Les négociations et les développements récents
Netanyahu a déclaré qu’il n’avait d’autre choix que de continuer le combat à Gaza jusqu’à ce que la « victoire » soit obtenue, affirmant qu’Israël traverse une phase cruciale.
La première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël, entrée en vigueur le 19 janvier sous médiation égyptienne et qatarie avec un parrainage américain, s’est achevée début mars. Le Hamas s’était engagé à respecter cet accord.
Toutefois, Netanyahu, sous pression de l’aile dure de son gouvernement et recherché au niveau international, a renoncé à la deuxième phase de l’accord et a relancé la guerre à Gaza le 18 mars, selon les médias israéliens.
Conséquences humanitaires et soutien international
Avec le soutien des États-Unis, Israël continue depuis le 7 octobre 2023 à commettre des actes qualifiés de génocide à Gaza, qui ont causé la mort ou blessé environ 168 000 personnes, majoritairement des enfants et des femmes, en plus de plus de 11 000 disparus.