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Dans un contexte de guerre, l’amour peut fleurir et résister à l’adversité. C’est le cas d’Annie et Marinus, dont l’histoire d’amour débute au début des années 1940, dans un monde bouleversé par le conflit.
Les débuts d’Annie et Marinus
Annie est née et a grandi à Houten, près d’Utrecht, en tant qu’aînée d’une famille de neuf enfants. Son père, respecté dans la communauté, était menuisier et organiste à l’église catholique. Annie a suivi une formation à l’école ménagère pour devenir costumière.
Marinus, quant à lui, vient de Cothen, près de Wijk bij Duurstede. Il était le benjamin d’une famille de peintres et a suivi la même voie que son père. En 1942, malgré le climat tendu dans le pays, ils s’inscrivent tous les deux à des cours de danse à Utrecht, se rendant à vélo avec amis et camarades.
La rencontre et les visites clandestines
Il est difficile de dire si leur rencontre a été un coup de foudre. En juin 1942, Marinus rend visite à Annie pour la première fois, et une photo est prise au portail de sa maison. Au dos, Marinus a inscrit : « un coin douillet ».
Marinus parcourait régulièrement le chemin à vélo pour voir Annie. Toutefois, avec les dangers croissants de la nuit, son beau-père a trouvé une solution : il a construit une chambre dans son atelier pour que Marinus puisse y passer la nuit, bien que dormir sous le même toit ne soit pas envisageable.
Un amour en temps de guerre
Marinus a réussi à échapper au travail forcé, ayant modifié son certificat d’identité pour se déclarer peintre au lieu de « travailleur agricole ». Cela lui a permis de rester près d’Annie, malgré le chaos ambiant.
En 1946, après la guerre, Annie et Marinus se marient. Marinus ouvre alors son propre entreprise de peinture à Houten. Ensemble, ils forment une grande famille avec dix enfants. Annie a continué à coudre tout au long de sa vie, tandis que Marinus a poursuivi sa carrière de peintre.