Le 5 décembre est officiellement la Journée nationale de reconnaissance envers les victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie. Adoptée en 2003, cette date est l’occasion de commémorer le souvenir de ceux qui ont perdu la vie ou ont servi lors de ce conflit. Cette année, des cérémonies se tiennent notamment à Auray (Morbihan) et à Sélestat (Bas-Rhin), avec dépôts de gerbes, lectures officielles et hommages aux combattants et harkis, dans le cadre d’un rituel qui perdure sur le territoire.
À Auray, hommage sous la pluie et dépôt de gerbes
Devant le monument aux morts de la place du Général-Leclerc, la cérémonie a commencé au son de La Marche consulaire. Le maire, Claire Masson, a lu le message gouvernemental, et les gerbes ont été déposées au pied des stèles par la municipalité, l’Unacita et le comité d’entente des anciens combattants, selon le récit des organisateurs. Cette observance rappelle le contexte d’ensemble de la journée et l’importance accordée au devoir de mémoire dans les communes de France.
À Sélestat, mémoire et lecture du message ministériel
À Sélestat, la cérémonie commémorative s’inscrit dans cette même dynamique: des représentants civils et militaires ont honoré la mémoire de plus de 23 000 victimes de la guerre d’Algérie, qui a duré de 1954 à 1962. Marcel Bauer, maire de Sélestat, a lu le message d’Alice Rufo, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et des Anciens combattants, message qui a exprimé l’hommage aux combattants et aux harkis qui se sont dévoués à leurs frères d’armes supplétifs. Deux gerbes ont été déposées au monument aux morts, suivies de la Sonnerie aux morts et de La Marseillaise.

Ces cérémonies ponctuent un cycle annuel de mémoire en France et soulignent les gestes nationaux rendus à ceux qui ont connu les périodes de conflit et les années qui ont suivi.