Le Panthéon accueille Robert Badinter, figure majeure de la lutte pour les droits humains, pour un hommage national à l’homme qui a aboli la peine de mort. Cet hommage rappelle son rôle pivot dans la transformation du droit et de la justice française et illustre la portée symbolique de son combat. L’événement s’inscrit dans une mémoire collective qui lie la reconnaissance publique à une réforme majeure de la Ve République.
Au Panthéon, hommage national à Robert Badinter
Le récit de l’événement insiste sur le rôle de Badinter, qui a porté, en tant que garde des sceaux, la réflexion et l’action politique visant à abolir la peine de mort. L’hommage rappelle aussi que le 17 septembre 1981, son discours à l’Assemblée nationale est devenu un moment charnière du droit pénal et de la conscience collective française. Les autorités publiques et les représentants du pays rendent hommage à celui dont l’action a transformé durablement le paysage juridique et moral de la nation.
Le contexte historique et les mots marquants de 1981
« Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises », dit ce jour là Robert Badinter, conscient de la solennité du moment.
« La France est grande, non seulement par sa puissance, mais au-delà de sa puissance, par l’éclat des idées, des causes, de la générosité qui l’ont emporté aux moments privilégiés de son histoire. »
La rétrospective rappelle l’importance d’un engagement qui a été soutenu par les institutions et largement salué dans le pays, marquant une étape majeure dans le droit et les droits humains. L’épisode continue d’inspirer les débats actuels sur la justice et la protection des droits fondamentaux, tout en restant étroitement lié à l’histoire politique de la Ve République.