Plusieurs communes françaises ont commémoré ce 5 décembre les morts pour la France liés à la guerre d’Algérie et aux combats du Maroc et de la Tunisie, rappelant le devoir de mémoire qui se transmet de génération en génération. Des élus et des associations d’anciens combattants se sont réunis pour déposer des gerbes et lire des allocutions, dans un esprit de recueillement et de transmission.
Bir-Hakeim: cérémonie et chiffres du souvenir
Sur le monument aux morts Bir-Hakeim, le maire Jérôme Pouget entouré d’élus et des membres de l’UNC a souligné dans son allocution le caractère symbolique de ces cérémonies, selon le correspondant Midi Libre. La mémoire des combattants et des civils a été évoquée à travers des chiffres marquants la lourdeur du conflit.
« Ce furent 8 ans de guerre meurtrière dans laquelle 23 000 combattants tombèrent pour la France y compris ceux tombés après le cessez-le-feu du 19 mars 1962.150 000 harkis ont été massacrés, 25 000 \ »pieds noirs\ » disparus, 300 soldats fait prisonniers par le FLN.»

Nièvre: place Carnot et message ministériel
Dans la Nièvre, une cérémonie similaire s’est tenue à la place Carnot avec une trentaine de personnalités civiles et militaires, et la lecture du message d’Alice Rufo, ministre déléguée aux Anciens combattants, par Béatrice Moure, directrice de cabinet de la préfète. Le déroulé s’est conclu par le dépôt de gerbes et des échanges dans une ambiance respectueuse.

Ces cérémonies témoignent d’un travail de mémoire continue et de l’importance accordée à la transmission des faits historiques. Elles se déroulent dans un esprit de recueillement et de reconnaissance envers tous ceux qui ont participé à ces épisodes marquants de l’histoire française.