Table of Contents
Les guerres médiques ont marqué un tournant décisif dans l’histoire de la Grèce antique, alors que les cités grecques s’opposaient à l’immense empire perse au début de l’Antiquité classique. Le dernier numéro de _Figaro Histoire_ se penche sur ce conflit emblématique, offrant une occasion idéale de redécouvrir les événements qui ont façonné cette époque.
Une soirée historique
Dans l’émission « Parlez-moi d’Histoire », animée par Guillaume Perrault, le public est invité à explorer les récits d’Hérodote, de Thémistocle et du grand roi Xerxès. Ce nouvel épisode, centré sur les guerres médiques, résonne avec les échos des batailles qui ont forgé l’identité grecque.
Le docufiction _Au nom d’Athènes_
Le conflit, qui a eu lieu dans la première moitié du Ve siècle avant notre ère, est à l’honneur dans le nouveau numéro du _Figaro Histoire_. Il sert également de toile de fond à la rediffusion de la deuxième partie du docufiction de Fabrice Hourlier, _Au nom d’Athènes_, sorti en 2012. Ce film, qui illustre la seconde guerre médique, s’inscrit dans une tradition de récits historiques enrichis par des effets visuels modernes.
Des effets visuels pour captiver
La formule choisie repose sur l’utilisation de comédiens s’exprimant dans des langues anciennes, accompagnés de décors rehaussés par des effets numériques. Cette approche vise à captiver les jeunes générations, tout en évoquant des œuvres comme _300_, le film de Zack Snyder sur la bataille des Thermopyles. Le documentaire, bien qu’empreint de kitsch, reste d’une grande qualité et retrace avec précision la tentative de conquête de la Grèce par l’armée perse, tout en intégrant des perspectives d’historiens tels que Patrice Brun et Dominique Lenfant.
Une communication retournée contre les Perses
Guillaume Perrault reçoit également Michel de Jaeghere, directeur de la rédaction du _Figaro Histoire_, et le professeur François Lefèvre de la Sorbonne. Ces experts rappellent que l’empire perse, sous Darius Ier, était perçu comme une « prison des peuples », mais également comme un empire complexe, organisé en satrapies reliées par un réseau de courriers. Pour intimider la Grèce, les Perses ont laissé entendre que leur armée comptait plus d’un million d’hommes, un chiffre largement exagéré, mais qui a suffi à instaurer la peur.
La résilience des Grecs
Hérodote, considéré comme le premier historien, a su utiliser cette propagande à l’encontre des Perses pour illustrer la bravoure des Grecs face à cette adversité. Au fil des batailles, de Marathon en 490 avant J.-C. à Platées en 479 avant J.-C., les Grecs ont su faire preuve d’une résilience remarquable, culminant avec la victoire décisive à Salamine.
Les conséquences des guerres médiques
Malgré les victoires, le prix à payer fut élevé : Athènes et son Acropole furent détruites à deux reprises. Ce sacrifice a cependant permis aux Athéniens de poser les bases de leur future hégémonie. Comme le souligne Michel de Jaeghere, des cendres de ces conflits naît la thalassocratie athénienne, marquant le début de l’Antiquité classique.