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Le 21 juillet dernier, le Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC) a annoncé une mise à jour de sa politique concernant la participation des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines, en réponse à un décret présidentiel signé par Donald Trump en février. Ce changement intervient dans un contexte de débat intense sur l’équité et l’inclusion dans le sport, à quelques années des Jeux olympiques d’été de 2028 à Los Angeles.
Une décision conforme au décret de Trump
Selon la nouvelle orientation, les femmes transgenres américaines ne seront plus autorisées à participer aux épreuves féminines des Jeux olympiques et paralympiques. Cette évolution a été officialisée dans une section intitulée « Exigences supplémentaires » du document de politique de sécurité des athlètes. L’USOPC affirme vouloir protéger l’équité en compétition en se conformant au décret « Keeping Men Out of Women’s Sports » (« Tenir les hommes à l’écart du sport féminin ») signé par l’ancien président Donald Trump.
Des mesures qui suscitent la controverse
Les responsables de l’USOPC justifient cette nouvelle politique en invoquant la nécessité de garantir un environnement de compétition « juste et sécurisé » pour les femmes. Sarah Hirshland, la directrice générale, et Gene Sykes, son président, ont indiqué dans une note à l’équipe américaine que l’organisation avait « l’obligation de s’aligner sur les attentes fédérales » tout en soulignant que cette décision s’inscrivait dans une volonté de préserver l’égalité d’accès au sport, telle que protégée par le Titre IX.
Cette politique a également pour conséquence la menace de privation de fonds fédéraux aux institutions qui permettraient aux filles transgenres de concourir dans des équipes féminines, conformément au décret de Trump. Les fédérations sportives nationales sont invitées à réviser leurs règles pour éviter toute violation de cette législation.
Contexte international et perspectives
Alors que Los Angeles s’apprête à accueillir les Jeux olympiques en 2028, cette décision de l’USOPC participe à un débat mondial sur la définition de la sportivité, l’inclusion et la protection des droits des minorités transgenres. Elle illustre également la tension entre politiques fédérales conservatrices et les avancées en matière de droits civiques dans le domaine sportif. La question reste ouverte sur l’équilibre à trouver entre justice sportive et droits individuels.