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La cérémonie des Emmy Awards 2025 s’est tenue dimanche soir au Peacock Theater de Los Angeles, marquée par d’importants triomphes pour les séries Adolescence et The Studio. L’événement, qui a réuni des stars d’Hollywood, a été empreint de moments politiques forts, dont un appel à « Liberté pour la Palestine » lancé par l’actrice Hannah Einbinder lors de la réception de son prix.
Les Emmy Awards 2025 ont mis en lumière des créations britanniques et américaines, tout en stimulant des débats sur les réseaux sociaux, la représentation des jeunes et la place de la politique dans les remises de prix culturelles.
Adolescence : le triomphe du court britannique
La mini-série britannique Adolescence, distribuée par Netflix, a dominé la soirée dans les catégories de fiction courte en remportant huit prix, dont celui du meilleur court métrage. La série a suscité un large débat public sur l’impact des réseaux sociaux et la culture masculine toxique sur les adolescents.
Parmi les distinctions :
- Meilleur court métrage : Adolescence
- Meilleur acteur dans un court : Stephen Graham, pour son rôle de père confronté au côté sombre de son fils accusé d’un meurtre
- Meilleur acteur dans un second rôle (court) : Owen Cooper, 15 ans, devenu le plus jeune lauréat de l’histoire des Emmy
- Meilleure actrice dans un second rôle (court) : Erin Doherty
- Prix de la réalisation et du scénario attribués respectivement à Philip Barantini et Jack Thorne
L’impact émotionnel de la série et la qualité de ses performances ont été largement salués par le public et la critique.
The Studio pulvérise les records
La comédie The Studio, produite par Apple TV et centrée sur les coulisses d’Hollywood, a remporté 13 Emmy lors de sa première saison, s’imposant comme la grande gagnante des catégories comiques.
Le créateur et acteur principal Seth Rogen, qui incarne un directeur créatif maladroit, a décroché quatre prix personnels, dont celui du meilleur acteur dans une comédie, égalant un record de récompenses pour un seul interprète au cours d’une même soirée.
À la remise de ses prix, Seth Rogen a déclaré : « Je suis vraiment embarrassé, je ne m’attendais pas du tout à ça. » Ces victoires confirment l’accueil critique et public réservé à la satire de l’industrie présentée par la série.
Moments marquants : prises de parole et engagement
La cérémonie, animée par le comédien Nate Bargatze, a été ponctuée de longs discours de remerciement. Bargatze s’était engagé à reverser 100 000 dollars pour aider des jeunes dans le besoin, un montant que les allocutions prolongées ont contribué à épuiser.
Un des moments les plus commentés a été l’intervention d’Hannah Einbinder, star de Hacks, qui a scandé « Liberté pour la Palestine » en recevant le prix de la meilleure actrice dans un second rôle. Cet acte a été largement relayé et a ajouté une dimension politique notable à la soirée.
Les dramas à l’honneur
Dans les catégories dramatiques, The Beat (produit par HBO Max) a remporté le prix du meilleur série dramatique, devançant Severance. La série a été saluée pour son écriture et son intensité narrative.
Parmi les lauréats dramatiques :
- Meilleur acteur dramatique : Noah Wyle, pour son rôle de chef du service des urgences dans The Beat
- Meilleure actrice dramatique : Britt Lower, pour Severance
- Meilleure actrice dans un second rôle (drame) : Katherine Lanasa
Ces récompenses reflètent la diversité des approches narratives explorées par les dramas contemporains.
Palmarès sélectionné des Emmy Awards 2025
Voici les principaux gagnants de la soirée :
- Meilleur série dramatique : The Beat
- Meilleur série comique : The Studio
- Meilleur court métrage : Adolescence
- Meilleur acteur dramatique : Noah Wyle (The Beat)
- Meilleure actrice dramatique : Britt Lower (Severance)
- Meilleur acteur comique : Seth Rogen (The Studio)
- Meilleure actrice comique : Jean Smart (Hacks)
- Meilleur acteur dans un court : Stephen Graham (Adolescence)
- Meilleur acteur dans un second rôle (court) : Owen Cooper (Adolescence)
- Meilleure actrice dans un second rôle (court) : Erin Doherty (Adolescence)
La cérémonie a confirmé la vitalité des séries britanniques et américaines, tout en montrant combien les événements culturels restent des espaces de prise de parole publique.