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Le 25 juin dernier, lors des Fêtes nocturnes au château de Grignan (Drôme), _Le Barbier de Séville_ a été présenté dans une mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, un événement marquant de la 38e édition de ce festival.
Une mise en scène attendue
Jean-Philippe Daguerre, reconnu pour ses succès aux Molières, est à la tête de cette adaptation de l’œuvre de Beaumarchais. Bien qu’il ne soit pas considéré comme un avant-gardiste, les attentes étaient élevées. Ce n’est pas sur le parvis du château que Daguerre a choisi de déstructurer _Le Barbier_, mais plutôt de s’inscrire dans une tradition de sobriété raffinée.
Un décor éclatant
Le décor, sous l’œil attentif de Moïse Hill, se distingue par ses couleurs chaudes et ses lumières. La façade du château, rarement mise en valeur de la sorte, s’est parée d’habits andalous, créant une atmosphère envoûtante qui a sublimé la représentation.
Une ouverture mémorable
Dès les premiers instants, le ton est donné. Alors que le jour décline, une troupe de six comédiens, accompagnée d’une musicienne et d’une chanteuse, entre en scène. Ensemble, ils offrent une interprétation envoûtante de l’ouverture de l’opéra de Rossini, mêlant violons, mélodica et chant. Les voix s’élèvent dans l’air, captivant un public impatient.