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Lutte des femmes iraniennes au cinéma : Film ‘Tatami’

by Saliha

Lutte des femmes iraniennes au cinéma : Film ‘Tatami’

Face à la répression exercée par le régime iranien, la culture s’affirme comme un vecteur de résistance. Parmi les œuvres cinématographiques contemporaines qui font écho à cette lutte, le film Tatami, réalisé par Guy Nattiv et Zar Amir Ebrahimi, se distingue par son audace. Ce long-métrage explore la détermination d’une judoka iranienne, confrontée aux pressions politiques et sportives.

Le récit poignant d’une athlète engagée

Sorti le 4 septembre, Tatami offre un regard intense sur l’obstination d’une championne axée sur l’excellence sportive. Malgré les injonctions des autorités iraniennes, qui lui demandent de renoncer afin de ne pas avoir à affronter son adversaire israélienne, la protagoniste se bat pour ses principes et pour la dignité des femmes en Iran. Ce film, tourné en noir et blanc, dépeint une lutte qui va au-delà du sport pour devenir un symbole de résistance féminine.

Une œuvre co-réalisée

Pour la première fois, un film sur ce thème est co-réalisé par un cinéaste israélo-américain, Guy Nattiv, et une actrice iranienne, Zar Amir Ebrahimi. Cette collaboration entre cultures différentes met en lumière l’importance de la voix féminine dans le cinéma iranien. Ebrahimi, ayant reçu le prix d’interprétation féminine à Cannes pour Les Nuits de Mashad, incarne également les défis auxquels les femmes face la répression se confrontent dans leur pays.

Des invités de choix

Marc Weitzmann discute avec plusieurs experts du cinéma et de la culture iranienne :

  • Zar Amir Ebrahimi, réalisatrice et actrice, partage son expérience unique dans le milieu cinématographique.
  • Asal Bagheri, enseignante-chercheuse à CY Cergy Paris Université et spécialiste du cinéma iranien, nous éclaire sur les enjeux socioculturels évoqués dans le film.
  • Ophir Levy, maître de conférences en études cinématographiques à l’université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis, apporte une perspective académique sur l’œuvre.
  • Farid Vahid, co-directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean Jaurès, commente l’impact sociopolitique du film.

En mêlant la volonté de se battre pour la justice et l’héritage culturel des femmes en Iran, Tatami se positionne comme une œuvre essentielle, à la fois cinématographique et militante, luttant contre l’oppression et célébrant la force des femmes.

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