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La rétrospective dédiée à Marie-Laure de Decker, présentée à Paris, met en lumière l’œuvre impressionnante de cette photoreporter inflexible, qui a travaillé pour des agences renommées telles que Gamma, « Newsweek » et le « New York Times », avant son décès en 2023.
Un parcours exemplaire
Marie-Laure de Decker, décédée en juillet 2023, a vécu une existence particulièrement riche et engagée. En 1973, alors qu’elle n’a que 26 ans, elle part en reportage au Yémen, couvrant à la fois le Yémen du Nord et du Sud. Cette même année, elle se rend également en Éthiopie pour immortaliser une rencontre historique entre Georges Pompidou, alors Président de la République française, et l’empereur Hailé Sélassié.
Témoignages de détresse et engagements sociaux
Son parcours l’amène ensuite au Sénégal et en Mauritanie, où elle documente la sécheresse dévastatrice qui frappe le désert du Sahel. Ce travail de terrain témoigne de son engagement envers les réalités sociales et politiques de son temps.
Retour en Europe et engagement militant
De retour en Europe, Marie-Laure de Decker ne manque pas de faire entendre sa voix. Elle s’infiltre dans des maisons closes en Allemagne pour rendre compte de la réalité des femmes qui y travaillent. Elle participe également à la Foire aux femmes, un rassemblement militant à Vincennes, où elle croise des figures comme Simone de Beauvoir, symbole du féminisme de son époque.
Un héritage journalistique
Marie-Laure a joué un rôle clé dans la création de _Libération_, un journal de gauche qui s’engageait à donner une voix aux sans-voix. Son parcours dans le domaine de la photographie et du journalisme illustre une carrière dédiée à la vérité et à la justice sociale.