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Décès de Miguel Rodríguez-Acosta, un maître de l’art andalou

par Sara
Espagne

Le peintre et illustrateur granadin Miguel Rodríguez-Acosta Carlström (Granada, 1927) est décédé le 1er janvier 2025 à l’âge de 97 ans. Reconnu pour sa contribution à la culture, il avait été honoré en 2013 de la Medaille d’Andalousie.

Réaction de la communauté artistique

La conseillère de la Culture de la Junta d’Andalousie, Patricia del Pozo, a été l’une des premières à exprimer ses condoléances à la famille du défunt via son compte sur X (anciennement Twitter). Elle a écrit : « Je ressens profondément la perte du peintre granadin Miguel Rodríguez-Acosta. Au-delà de son parcours remarquable, je souhaite également rappeler sa magnifique contribution à la @FRodriguezAcost et son engagement envers l’art en #Andalousie. Mes pensées vont à sa famille. Repose en paix. »

Un parcours artistique exceptionnel

Artiste à la vocation précoce, Miguel a commencé à dessiner dès l’âge de cinq ans sous la direction de son oncle, José María Rodríguez-Acosta, également peintre. Il a par la suite perfectionné son art en tant qu’illustrateur sous l’égide de son maître, Joaquín Valverde. En plus de la Medaille d’Andalousie, il était membre de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando et de l’Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres.

Hommages et reconnaissance

Le président andalou, Juanma Moreno, a également rendu hommage à cet artiste reconnu, transmettant « tout » son soutien à la famille de Miguel Rodríguez-Acosta. Il a déclaré : « Un grand artiste dont la génialité demeure gravée dans nos mémoires. Il a reçu la Medaille d’Andalousie et était membre de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando. »

Formation et influences

D’origine d’une famille granadina connue pour ses liens avec le secteur bancaire, Miguel Rodríguez-Acosta s’est installé à Madrid dans les années 50 pour étudier à l’École des Beaux-Arts. C’est là qu’il a rencontré Joaquín Valverde, qu’il a considéré comme son maître et qui lui a transmis son admiration pour l’art romain et étrusque, ainsi que pour les artistes du Protorenaissance, qui ont influencé son œuvre. Sa première exposition personnelle a eu lieu en 1957 à la Casa de los Tiros à Grenade, où il a ensuite participé à de nombreuses expositions d’art contemporain à travers l’Europe.

Contributions à l’art et à l’éducation

Rodríguez-Acosta a été distingué par la Gran Croix d’Isabelle la Catholique en 2001 et nommé Fils Prisé de la Province par la Députation de Grenade en 2011. Sa carrière artistique a également été enrichie par sa formation en gravure à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, en France, dans les années 1970. Il a reçu le Prix du Círculo de Bellas Artes lors du XXII Salon de l’Impression et de la Gravure en 1978.

Un héritage durable

En tant qu’illustrateur, il a particulièrement été reconnu pour la collection de gravures des Sonetos del amor oscuro de García Lorca et pour ses collaborations avec la revue malagueña Litoral. Miguel Rodríguez-Acosta a non seulement marqué le monde de l’art par ses œuvres, mais également par son engagement à promouvoir l’art via la Fondation Rodríguez-Acosta, qui a soutenu de nombreuses initiatives artistiques et culturelles.

Expositions et médailles

Son œuvre a été récompensée par deux secondes médailles lors des Expositions Nationales des Beaux-Arts en 1954 et 1957, ainsi qu’une première médaille en 1960. Il a participé à de nombreuses expositions, dont sa première exposition collective à la Casa de los Tiros en 1959. Parmi les rétrospectives notables de son travail, on peut citer Pasos en el jardín (Centre Culturel Conde-Duque, Madrid, 2002) et la plus récente, Arrayán y silencio (2011) dans le croiseur de l’Hôpital Royal, siège du Rectorat de l’UGR.

Miguel Rodríguez-Acosta, en une interview publiée par la fondation qui porte son nom en 2018

Miguel Rodríguez-acosta | Art | Culture | Peintre | Illustrateur | Décès | Espagne

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