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Nos recommandations littéraires de l’été : John le Carré et Hélène Dorion

by Sara
Nos recommandations littéraires de l'été : John le Carré et Hélène Dorion
France

À l’approche de l’été, nous vous proposons une sélection littéraire riche et variée, mettant en avant les œuvres de John le Carré et d’Hélène Dorion. Ces deux auteurs, d’horizons différents, offrent des récits captivants qui sauront enrichir vos lectures au soleil.

John le Carré : Un maître du roman d’espionnage

Découvrez notre sélection littéraire de la semaine du 27 juillet.

John le Carré n’est pas seulement un ancien espion ; c’est un écrivain de génie qui a su tirer parti de son expérience pour créer des œuvres qui explorent les complexités de la guerre froide et du monde contemporain. Son roman *La Maison Russie*, publié à l’origine en 1989 et réédité récemment, commence par des carnets remis par une femme russe en détresse à un éditeur britannique à Moscou.

Ces carnets, chargés de poésie et d’informations cruciales sur l’effondrement de l’URSS, révèlent l’ironie mordante des élites. Le Carré excelle à créer des personnages mémorables, tels que Niki, un éditeur polonais loyal à son Angleterre d’adoption, et Barley, un autre éditeur qui éveille des désastres lors d’une beuverie.

Son talent pour dépeindre la complexité du monde en quelques centaines de pages fait de *La Maison Russie* une lecture incontournable.

« La Maison Russie », John le Carré, traduit de l’anglais par Isabelle et Mimi Perrin, Points Seuil, 480 pages, 10,20 euros.

Hélène Dorion : La poésie de l’intime

Hélène Dorion, poétesse québécoise née en 1958, explore un autre registre dans son œuvre *Jours de sable*, son premier texte en prose. Publié en 2002, ce livre propose une réflexion émotive sur les souvenirs et les fragments de vie qui composent notre existence.

À travers des événements simples mais significatifs, tels que des vacances en famille ou des souvenirs d’enfance, Dorion évoque la difficulté de construire une narration à partir de ce qui nous échappe. Elle déclare, *« Je ne possède que des lambeaux d’histoires, des bribes arrachées à l’oubli »*, soulignant ainsi la fragilité de la mémoire.

*Jours de sable* est un hommage à la puissance de l’écriture, capable de donner vie aux souvenirs les plus évanescents, et se révèle être bien plus qu’un simple livre de plage.

« Jours de sable », Hélène Dorion, Folio Gallimard, 192 pages, 8 euros.

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