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Quatre nouveaux musées d’art privés verront le jour aux Pays-Bas en 2025, marquant une tendance croissante parmi les particuliers fortunés qui souhaitent partager leur passion pour l’art. Ces établissements, sans subventions gouvernementales, apporteront une nouvelle richesse à l’offre culturelle néerlandaise.
Des musées au service de l’art moderne
Ces musées privés, qui ouvrent leurs portes cette année, se concentrent sur l’exposition d’art moderne. Les familles riches et les entrepreneurs financent non seulement la création de ces musées, mais aussi la rénovation des bâtiments dans lesquels ils sont installés.
Les initiateurs de ces musées
Parmi les exemples notables, Eduard Zanen, fondateur de Bugaboo, finance la rénovation des historiques Van Gendthallen à Amsterdam, où le Drift Museum sera établi cet automne. De plus, la famille Van der Vorm a pris en charge la transformation d’une ancienne usine à Katendrecht dans le port de Rotterdam, où le Musée Fenix ouvrira le 16 mai, mettant en lumière des histoires de migration à travers l’art moderne.
Un musée des portraits en perspective
Arjen Pels Rijcken, ancien banquier, travaille également sur un musée des portraits à Amsterdam, inspiré par la National Portrait Gallery de Londres. Prévu pour ouvrir fin 2025 dans une ancienne centrale PTT, il reste à collecter 900 000 euros sur les 2,3 millions d’euros nécessaires à son inauguration.
Une passion pour la culture
Le LAM Museum à Lisse, ouvert en 2019 grâce à la Van den Broek Foundation, est un autre exemple de ce phénomène. Selon la directrice Sietske van Zanten, la famille a voulu redonner à la communauté après avoir découvert la valeur enrichissante de l’art et de la culture dans leur vie.
Les enjeux des musées privés
Bien que les musées privés présentent de nombreux avantages, ils peuvent également être vulnérables. Que se passe-t-il si les fondateurs décèdent ou si le musée fait faillite ? Des exemples comme le musée de Dirk Scheringa, qui a fermé après l’effondrement de sa banque, soulignent ces risques. Il est alors crucial pour ces musées de trouver des moyens d’attirer un public régulier au-delà de l’effet de nouveauté initial.
Une tradition de discrétion
Contrairement aux milliardaires d’autres pays qui affichent leur nom sur les façades des musées, les donateurs néerlandais préfèrent souvent rester discrets. Cela reflète une tradition qui valorise l’humilité et le fait de ne pas se mettre en avant par rapport aux autres.
De nouvelles perspectives à l’horizon
Avec l’ouverture de ces quatre musées privés, d’autres initiatives sont déjà en préparation. Rob Defares, par exemple, projette de rénover une ancienne cour de justice à Amsterdam pour créer un espace d’expérimentation artistique, prévu pour 2028.