Accueil Loisirs et divertissementsKarate Kid : Legends, un reboot aux accents chinois

Karate Kid : Legends, un reboot aux accents chinois

par Sara
France, Chine, USA

Le nouveau reboot Karate Kid place au centre de l’histoire un héros chinois, Li Fong (Ben Wang), et reprend les recettes de la franchise en les transposant de Pékin à New York tout en évitant la controverse sur l’appropriation culturelle.

Karate Kid : un protagoniste sino‑américain et une intrigue familière

Depuis 1984, la franchise a produit cinq films et une série télévisée, Cobra Kai, qui ont popularisé le personnage de Daniel, jeune Américain orphelin formé par M. Miyagi aux arts martiaux. Dans Karate Kid : Legends, la trame générale est proche de ces précédents : Li Fong quitte Pékin avec sa mère pour tenter un nouveau départ à New York après la mort de son frère, tué lors d’une rixe. Traumatisé, il décide d’abandonner le combat jusqu’à ce que la rivalité avec Connor — bad boy et détenteur du titre du tournoi des 5 Boroughs, ancien compagnon de Mia, nouvelle amie de Li Fong — ne le contraigne à affronter ses peurs.

Personnages et pédagogie martiale

Le jeune héros s’entraîne sous la houlette de deux maîtres : son oncle Han, interprété par Jackie Chan, et Daniel, campé par Ralph Macchio, qui joue l’ancien apprenti devenu sensei et producteur de la saga. Le film reprend les préceptes pédagogiques qui ont fait la marque de la série : « Tout est kung‑fu », « Deux branches, un arbre », « Piéger le tigre avec l’attaque du dragon » — et l’article conserve la pointe d’humour présente dans le film avec la remarque « quid du panda ? »

Li Fong est présenté comme un élève persévérant et doué, mêlant des traits de Marty McFly et de Peter Parker selon le ton critique du film. Jackie Chan est décrit comme « génial acrobate avec de beaux restes », tandis que Ralph Macchio est jugé « aussi expressif qu’un ficus », jugement qui souligne la nostalgie et les limites d’un recyclage de personnages bien connus.

Rythme, montage et public visé

Le réalisateur Jonathan Entwistle semble avoir demandé à son monteur de ne pas laisser chaque plan durer plus de deux secondes, ce qui confère au film un rythme très soutenu : les séquences s’enchaînent rapidement et l’intrigue se résout en « une heure et demie et des poussières ». Ce montage frénétique vise clairement un public familial : les fans originels, adolescents dans les années 1980, et leurs enfants nés dans les années 2010, habitués aux formats courts et à une consommation d’écran rapide.

Si Karate Kid : Legends se laisse regarder sans déplaisir, le film peine à marquer durablement ; il « n’imprime pas plus qu’une bande‑annonce avalée aussi vite qu’un seau de pop‑corn », résume la critique.

Accueil critique et appréciation finale

Le film apparaît comme une opération de recyclage hollywoodien, fidèle à la formule mais dépourvue d’originalité marquante. Il conserve cependant des éléments attendus par les aficionados : affrontements, rites d’apprentissage et la présence de figures familières de la franchise. Le ton critique du journal note l’efficacité des scènes d’acrobatie et la nostalgie entretenue par la présence de Daniel, tout en pointant l’absence d’empreinte durable.

Note attribuée par le journal : 2/4.

source:https://www.lefigaro.fr/cinema/notre-critique-de-karate-kid-legends-kung-fu-pas-fou-20250812

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