Table of Contents
Réaction d’Agnès Pannier-Runacher à la réforme de l’AME
Le ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a réagi ce mardi 24 septembre aux déclarations du nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce dernier a exprimé sa volonté de réformer l’Aide médicale d’État (AME), un dispositif controversé qui garantit la prise en charge des soins médicaux pour les étrangers en situation irrégulière résidant en France depuis au moins trois mois.
Les enjeux de l’Aide médicale d’État
Agnès Pannier-Runacher a souligné l’importance de l’AME pour la santé publique, affirmant que sa suppression serait « inacceptable ». Elle a déclaré : « Nous avons été clairs. Une suppression ne serait pas acceptable parce que l’aide médicale d’État, au-delà de venir en aide aux étrangers sur le territoire, est un dispositif de santé publique. »
Bruno Retailleau, avant son entrée au gouvernement, avait défendu une ligne dure concernant l’immigration, en apportant des modifications au projet de loi proposé par Gérald Darmanin en 2023, qui visait notamment à supprimer l’AME. Cependant, le ministre LR a désormais changé de cap et souhaite la réformer plutôt que de la supprimer.
Améliorations possibles pour l’AME
Pannier-Runacher a reconnu qu’il était possible d’améliorer l’Aide médicale d’État. Elle a fait remarquer que « tous les dispositifs peuvent être améliorables ». Elle a également précisé que « l’aide médicale d’État a été réformée à plusieurs reprises et ce n’est pas du tout comme on le fantasme, un dispositif qui financerait des soins de confort. »
La ministre a mis l’accent sur le fait que l’AME couvre des soins nécessaires, définis clairement et devant être pris en charge rapidement. Elle a ajouté : « Ça ne sert à rien de submerger les hôpitaux ou en tout cas de leur demander de prendre en charge des situations qui auraient pu être traitées en amont. »
Implications pour la santé publique
La question de l’Aide médicale d’État demeure un sujet de débat crucial en France. Alors que certains plaident pour sa suppression au nom d’une politique migratoire stricte, d’autres, comme Agnès Pannier-Runacher, insistent sur le fait qu’elle joue un rôle fondamental dans la protection de la santé publique. La réforme de l’AME pourrait donc avoir des conséquences significatives sur le système de santé et l’accès aux soins pour les personnes vulnérables.