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Bonne nouvelle pour les femmes découvertes majeures contre l’obésité après 50 ans

by Sara
Bonne nouvelle pour les femmes découvertes majeures contre l'obésité après 50 ans

Bonne nouvelle pour les femmes : découvertes majeures contre l’obésité après 50 ans

Une étude récente menée par des chercheurs de l’Université Cornell aux États-Unis a révélé des pistes prometteuses qui augmentent notre compréhension du développement des tissus adipeux sains et malsains à partir des cellules souches. Ces découvertes pourraient un jour aider à traiter l’épidémie d’obésité. De plus, cette recherche a progressé dans la compréhension des méthodes pour réduire la graisse blanche malsaine chez les femmes après la ménopause.

L’impact de l’œstrogène

Depuis des années, il est connu que les hormones sexuelles, telles que la testostérone et l’œstrogène, jouent un rôle crucial dans la régulation du développement des graisses. L’œstrogène facilite généralement la formation de graisses « saines » sous-cutanées, qui offrent une protection.

Cependant, avec la perte d’œstrogène lors de la ménopause, les femmes subissent une diminution de leurs graisses « saines » et voient une augmentation de la graisse blanche « malsaine », où les calories excédentaires sont stockées. Ce phénomène est lié au développement de maladies cardiaques et de troubles métaboliques chez les femmes dans la cinquantaine. Les maladies métaboliques désignent tout trouble qui perturbe le métabolisme normal, où la nourriture est convertie en énergie au niveau cellulaire.

La diminution des niveaux d’œstrogène pendant la ménopause entraîne des changements dans la répartition des graisses corporelles et les maladies cardiaques qui en découlent. Généralement, le traitement par œstrogène nécessite des doses élevées pour être efficace, mais cela augmente également le risque de cancer du sein.

Les résultats de cette nouvelle étude, publiés le 5 août dans la revue Nature Communications, identifient des traitements potentiels qui pourraient un jour inverser ces changements corporels malsains.

L'obésité chez les femmes

Le récepteur clé

Un récepteur connu sous le nom de « Cxcr4 » se trouve à la surface des cellules et est réputé pour sa capacité à attirer et à retenir les cellules souches dans des microenvironnements durant leur maturation.

Ces cellules souches peuvent se différencier en divers types de tissus. Certaines d’entre elles reçoivent des signaux et s’engagent à devenir des cellules graisseuses. Ce processus d’engagement des cellules souches à se transformer en cellules graisseuses est appelé « ligneage lipogénique ».

Les chercheurs ont découvert que l’inhibition du récepteur « Cxcr4 » chez des souris réduit la tendance des cellules souches graisseuses à se transformer en graisse blanche, également connue sous le nom de tissu adipeux blanc.

L’équipe de recherche a utilisé une souris génétiquement modifiée permettant de supprimer le « Cxcr4 » au sein de cette lignée lipogénique. Il a été observé que, lorsque le récepteur était supprimé, les souris mâles présentaient une légère diminution de la graisse blanche. Cependant, chez les femelles de la même génération, il y avait une absence notable de tissu adipeux blanc.

Après avoir constaté que le « Cxcr4 » régule la biologie des cellules souches, les chercheurs ont vérifié si la suppression de ce récepteur influencerait la tendance des cellules souches à devenir des cellules graisseuses blanches.

D’après Daniel Perry, professeur adjoint en sciences de la nutrition à l’Université Cornell, « lorsque nous avons supprimé le ‘Cxcr4’, nous avons constaté que les cellules souches étaient moins enclines à s’engager dans la lignée lipogénique chez les souris femelles et semblaient plus sensibles aux traitements par œstrogène ».

L'obésité chez les femmes après 50 ans

Traitement à faibles doses d’œstrogène

Cette découverte suggère que de faibles doses de traitement par œstrogène pourraient être efficaces en l’absence ou avec l’inhibition du « Cxcr4 » de manière pharmacologique.

Pour tester cette hypothèse, l’équipe a procédé à l’ablation des ovaires, qui produisent l’œstrogène, chez ces souris femelles. Perry a déclaré qu' »nous avons remarqué que la graisse revenait lorsque nous éliminions l’œstrogène de leur corps ».

Les chercheurs estiment qu’en bloquant le « Cxcr4 », puis en administrant un traitement par œstrogène à faibles doses, il serait possible de réduire les effets secondaires nocifs liés au cancer du sein. Ce traitement pourrait également prévenir les maladies cardiaques et les troubles métaboliques associés à l’excès de tissu adipeux blanc.

Perry conclut : « Nous commençons à comprendre comment la graisse se forme entre les individus de sexes différents, ce qui nous permet de penser différemment à l’épidémie d’obésité. »

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