Table of Contents
Le secrétaire d’État britannique à la santé, Wes Streeting, récemment guéri d’un cancer, s’apprête à révéler un **dépistage sanguin universel** soutenu par le gouvernement. Ce test pourrait être opérationnel dans les cinq prochaines années et pourrait révolutionner les chances de survie, sauvant ainsi de nombreuses vies chaque année.
Un test simple et efficace
Ce test repose sur une technologie similaire à celle des tests PCR largement utilisés durant la pandémie. Il a la capacité de détecter divers types de cancers, notamment ceux du poumon, du sein, de la prostate, du pancréas, ou encore colorectal et du foie. Grâce à quelques gouttes de sang, il pourrait éviter des mois d’attente pour des examens traditionnels et des scanners, facilitant un diagnostic précoce, crucial dans la lutte contre cette maladie.
Un large éventail de détection
En plus des cancers susmentionnés, cette avancée peut également identifier le cancer des ovaires, du cerveau, de l’œsophage, de la vessie, ainsi que le sarcome des os et des tissus mous, et le cancer gastrique. Cela constituerait un tournant majeur dans le domaine de l’oncologie, où le diagnostic précoce est souvent déterminant pour les traitements.
Un contexte alarmant
Chaque année, plus de 320 000 personnes sont diagnostiquées avec un cancer en Angleterre, équivalant à près de 900 nouveaux cas par jour. Les cancers les plus fréquents comprennent ceux de la prostate, du sein, du poumon et de l’intestin. La pandémie de Covid-19 a gravement perturbé la prise en charge des patients atteints de cancer, causant des retards dans les diagnostics et entraînant des milliers de cas non détectés. Pendant l’année 2020, environ 40 000 cancers n’ont pas été diagnostiqués en raison de la crise sanitaire.
Une lueur d’espoir
Les programmes de dépistage demeurent des outils essentiels pour identifier les cancers à un stade précoce. L’arrivée de ce nouveau test pourrait donc non seulement améliorer le pronostic pour de nombreux patients, mais aussi alléger la pression sur le système de santé en réduisant les délais d’attente et les coûts engendrés par des examens plus invasifs. Des tests supplémentaires sont désignés pour évaluer son efficacité concernant les douleurs chroniques, une forme de cancer plus difficile à traiter que les douleurs aiguës.
Avec cette innovation, la lutte contre le cancer pourrait entrer dans une nouvelle ère, où le dépistage précoce serait la norme, garantissant ainsi aux patients une prise en charge rapide et optimisée, tout en augmentant significativement leurs chances de survie.