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Doctolib déploie une IA pour analyser les conversations médecins-patients
Le 1er octobre 2024, Doctolib a annoncé le déploiement d’une intelligence artificielle (IA) destinée à capter et analyser les échanges entre les médecins et leurs patients. Cette initiative soulève des inquiétudes quant à la protection des données personnelles et à la vie privée des utilisateurs.
Réactions autour de la confidentialité des données
Les avis divergent au sein des utilisateurs de la plateforme. Un internaute a exprimé sa préoccupation face aux possibles fuites de données, arguant que malgré les théories sur la sécurité, la réalité pourrait s’en éloigner considérablement.
Un autre commentaire met en lumière les risques liés à l’utilisation d’IA comme ChatGPT dans les cabinets médicaux. L’utilisateur a souligné que si un médecin se fie aveuglément à ces outils, des erreurs pourraient être introduites dans les dossiers médicaux, ce qui pourrait avoir des conséquences graves.
Une opportunité économique ou un risque pour la confidentialité ?
Un troisième utilisateur a suggéré que l’objectif de Doctolib pourrait être davantage financier que médical, en évoquant la possibilité de revendre la base de données d’échanges, ce qui pourrait potentiellement compromettre la confidentialité des consultations.
D’autres commentaires relèvent également le paradoxe entre l’efficacité que l’IA prétend apporter et les implications éthiques associées à son utilisation dans le domaine de la santé.
Des préoccupations sur l’expérience patient
Certains internautes ont soulevé que la mise en place de cette technologie pourrait entraîner une pression supplémentaire sur les patients, leur faisant sentir qu’ils sont responsables du temps perdu lors des consultations. Ce point de vue fait écho à une tendance observée où les médecins, en raison d’un emploi du temps chargé, peuvent être tentés d’abréger les visites pour respecter les délais.
Un utilisateur a mentionné l’importance de maintenir une communication respectueuse et complète entre le médecin et le patient, même lorsque des outils numériques sont impliqués.
La position de Doctolib sur l’enregistrement des consultations
Face à ces inquiétudes, Doctolib a publié une note clarifiant sa position : « Le dialogue entre le médecin et son patient n’est jamais enregistré ni stocké. L’assistant de consultation, activé uniquement avec le consentement du patient, se charge de la prise de notes, assure une transcription en temps réel de la consultation et en réalise une synthèse structurée. » Cette déclaration vise à rassurer les utilisateurs sur le respect de leur vie privée.
Il reste cependant à voir comment cette initiative sera accueillie par les professionnels de santé et les patients à long terme.