Table of Contents
L’éco-anxiété, une détresse psychologique liée à la crise climatique, touche aujourd’hui 4,2 millions de Français selon une étude récente de l’Agence pour la transition écologique (Ademe). Ce phénomène grandissant interpelle sur l’impact des préoccupations environnementales sur la santé mentale des populations.
Une inquiétude grandissante face à la crise climatique
Selon l’étude dévoilée le 15 avril, un nombre important de Français ressent une inquiétude profonde liée aux enjeux environnementaux. Parmi eux, environ 420 000 personnes présentent des symptômes suffisamment sévères pour être considérées à risque de troubles psychopathologiques, tels que la dépression réactionnelle ou des troubles anxieux. Cette réalité souligne un véritable enjeu de santé publique.
Éco-anxiété : un phénomène qui s’étend dans toutes les couches de la société
Initialement observée chez les personnes très informées sur le dérèglement climatique et la perte de biodiversité, l’éco-anxiété a progressivement gagné l’ensemble de la population. Elle touche désormais toutes les tranches d’âge et catégories sociales, des jeunes aux seniors, des urbains aux ruraux, des diplômés aux non diplômés. Entrée officiellement dans le dictionnaire en 2023, cette anxiété environnementale s’est intégrée dans le quotidien des familles françaises.
Les crises écologiques et sanitaires successives ont accentué cette inquiétude, poussant certains à remettre en question leur place dans le monde, le rôle de l’humain sur Terre, et parfois même le sens de la vie elle-même.
Les conséquences quotidiennes de l’éco-anxiété
Cette angoisse diffuse se manifeste concrètement dans le quotidien des personnes concernées. Certains trouvent dans l’action collective ou individuelle un regain d’énergie, tandis que d’autres sont submergés par un sentiment d’impuissance face à l’ampleur des défis environnementaux.
Le défi est de taille : comment maintenir un équilibre entre espoir et lucidité lorsque les informations alarmantes sur le changement climatique se multiplient ? Cette question résonne de plus en plus dans la société française.