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Introduction
L’interdiction de la publicité pour les aliments jugés « moins sains », décrétée par le gouvernement britannique, suscite des débats. Parmi les produits concernés figurent des éléments aussi variés que les crumpets, des petites galettes épaisses typiques des petits déjeuners anglais, certains porridges et même des snacks à base de pois chiches. Cette mesure vise à réduire l’exposition des enfants à des aliments riches en graisses, en sucres ou en sel.
La définition de la malbouffe
Ces nouvelles restrictions considèrent que certains produits de boulangerie comme les crumpets, les scones, les croissants, les pains au chocolat, les crêpes et les gaufres relèvent de la « malbouffe ». En revanche, le pain salé et les pains traditionnels échappent à cette classification.
Concernant les céréales pour petit-déjeuner, le granola, le muesli et les flocons d’avoine sucrés figurent dans la liste noire. Les versions naturelles, sans sucre ajouté, pourront cependant continuer à être promues.
Les boissons ciblées
Les boissons sont également visées par la réglementation. Aux côtés des sodas évidemment mauvais pour la santé, comme les limonades, les colas et les boissons énergisantes, l’interdiction inclut certains jus de fruits et smoothies contenant du sucre ajouté.
Les restrictions s’étendent aux collations comme les barres protéinées, les biscuits, et les snacks à base d’algues ou de lentilles. Les pois chiches frits, aromatisés ou assaisonnés sont également inclus dans la liste des produits interdits de publicité.
Un objectif de santé publique
L’objectif principal de cette interdiction est de réduire l’obésité infantile. Selon le NHS, l’autorité de santé britannique, près d’un enfant sur dix en âge préscolaire est déjà obèse, tandis qu’un sur cinq à l’âge de cinq ans souffre de caries dentaires dues à une consommation excessive de sucre. Le gouvernement espère prévenir environ 20 000 cas d’obésité infantile et éliminer 7,2 milliards de calories par an de l’alimentation des enfants.
Les implications économiques
L’évaluation d’impact du gouvernement nuance toutefois ses ambitions. Les études montrent un lien clair entre publicité alimentaire et consommation de calories, mais elles suggèrent que cette mesure pourrait ne réduire que de 2,1 calories par jour la consommation des enfants. Par ailleurs, les annonceurs pourraient perdre jusqu’à 659 millions de livres sterling en revenus sur 25 ans.
Conclusion
Pour le ministre de la Santé, Wes Streeting, « l’obésité prive nos enfants du meilleur départ possible dans la vie, les expose à une vie de problèmes de santé et coûte des milliards au NHS. Ce gouvernement prend des mesures dès maintenant pour mettre un terme au ciblage des publicités de malbouffe auprès des enfants. » L’interdiction entrera en vigueur en octobre 2025.