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Une augmentation alarmante de la consommation de cocaïne
S’il y a bien une chose qui ne semble pas connaître la crise, c’est la consommation de drogues, notamment la cocaïne. Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), publiée ce mercredi 15 janvier, 1,1 million de personnes en ont consommé au moins une fois en 2023 en France. Une hausse record.
La France se place au 7e rang européen
Dans sa dernière publication, l’OFDT dresse un inquiétant panorama sur la consommation, l’offre, la demande et la réponse publique en matière de drogues et d’addictions. En 2022, la France comptait 600 000 usagers (une fois dans l’année) en termes de consommation de cocaïne. En 2023, elle compte 1,1 million de personnes. Une hausse significative en l’espace d’un an qui vaut à la France un classement au 7e rang européen.
Une production mondiale en bonne forme
Parmi les différents facteurs, l’OFDT s’inquiète d’une production mondiale qui n’a jamais été aussi élevée chez les trois principaux pays producteurs : Colombie, Bolivie et Pérou. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, la production de cocaïne est ainsi passée de 2 700 tonnes en 2022 contre 1 134 tonnes en 2010. La disponibilité de cette drogue se traduit également dans la répression : les autorités françaises ont déclaré avoir saisi 23,5 tonnes de cocaïne en 2023.
Banalisation et expérimentation des drogues
Il faut prendre en compte l’évolution des conditions de travail, avec des actifs qui l’utilisent pour tenir au travail, notamment dans des secteurs avec des cadences intensives. La diversification des formes de consommation, avec la banalisation de l’image de la cocaïne, a également joué un rôle dans cette hausse. Les jeunes adultes représentent une part importante de l’expérimentation et de l’usage de ces drogues.
Une substance très addictive et néfaste pour l’organisme
Responsable de 10 000 hospitalisations par an, la consommation de cocaïne peut avoir des impacts dévastateurs sur la santé physique et psychique. Les complications peuvent aller jusqu’au décès. Il n’existe pas de traitements de substitution, ce qui nécessite des efforts thérapeutiques pour prévenir les rechutes.