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Une nouvelle étude met en lumière le lien entre l’insomnie et les traits de TDAH chez les adultes, révélant un cercle vicieux qui pourrait nuire à leur qualité de vie. Les recherches menées par l’Université de Southampton et l’Institut néerlandais des neurosciences montrent que les troubles du sommeil peuvent aggraver les problèmes d’attention et d’émotions, affectant ainsi le bien-être général des personnes présentant des symptômes de TDAH.
Insomnie : un facteur aggravant pour le TDAH
Selon une étude publiée le 15 juillet 2025 dans *BMJ Mental Health*, les adultes présentant des traits de TDAH rapportent souvent une qualité de vie inférieure, et l’insomnie pourrait en être une des raisons principales. Environ un adulte sur quatre souffrant de TDAH indique qu’il éprouve des troubles du sommeil, l’insomnie étant la plus courante.
Les résultats de l’étude
Les chercheurs ont analysé les données provenant du registre du sommeil néerlandais, qui comprend plus de dix mille participants adultes. L’échantillon de 1 364 participants ayant répondu à des questions sur les traits de TDAH, les troubles du sommeil et la dépression a révélé que :
- Les traits de TDAH sont associés à une dépression plus sévère.
- Les personnes concernées présentent une insomnie plus grave et une qualité de sommeil médiocre.
- Une préférence pour se coucher et se lever plus tard a également été observée.
Un cercle vicieux à briser
Les résultats suggèrent que la gravité de l’insomnie et du TDAH prédit une qualité de vie réduite. Dr Sarah L. Chellappa, psychologue à l’Université de Southampton et auteur principal de l’étude, explique : « Nos résultats montrent un lien entre les traits de TDAH, la sévérité de l’insomnie et une satisfaction de vie réduite. » Elle ajoute que les perturbations du sommeil pourraient être à la fois une conséquence de l’impulsivité liée au TDAH et un facteur aggravant des symptômes.
Implications pour la santé mentale
Le professeur Samuele Cortese, co-auteur de l’article, souligne la nécessité de recherches supplémentaires pour comprendre cette interaction complexe. Améliorer la compréhension de ces liens pourrait ouvrir la voie à des options de traitement ciblant spécifiquement les plaintes d’insomnie chez les individus présentant des traits de TDAH. Par exemple, des thérapies cognitivo-comportementales pour l’insomnie pourraient contribuer à améliorer leur qualité de vie.
Conclusion
Cette recherche souligne l’importance d’adresser les troubles du sommeil chez les adultes atteints de TDAH pour favoriser une meilleure qualité de vie. En ciblant spécifiquement les problèmes d’insomnie, il est possible d’envisager des améliorations significatives dans le bien-être des personnes concernées.