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Protéger les jeunes enfants : deux écoles de pensée
Face aux maladies infectieuses, on peut distinguer deux “écoles” concernant l’attitude à avoir vis-à-vis des jeunes enfants : les protéger, puisqu’il s’agit de personnes fragiles au système immunitaire immature, ou les exposer dans l’idée de stimuler leur système immunitaire et de “faire leur immunité”.
Les implications d’une charge infectieuse élevée
Une nouvelle étude, menée auprès de 614 enfants danois, détaille ce qu’implique une “charge infectieuse” élevée chez un nourrisson. Publiée dans le JAMA Network Open, l’étude se concentre sur les conséquences des infections au début de la vie sur la santé à long terme.
Les enfants ayant des déficits immunitaires ou des maladies congénitales ont été exclus de l’étude pour éviter tout biais. Les infections telles que le rhume, l’otite, et la gastro-entérite ont été suivies de la naissance à l’âge de 3 ans.
Risques accrus d’infections futures
Les résultats de l’étude montrent que la charge infectieuse globale au début de la vie est associée à des risques accrus d’infections modérées à sévères plus tard dans l’enfance, ainsi qu’à des traitements antibiotiques fréquents.
Il s’avère donc que les infections, même bénignes, peuvent avoir des répercussions sur la santé des enfants à long terme. Par exemple, les otites et rhumes entraînent davantage de risques d’infections ultérieures, et donc d’utilisation accrue d’antibiotiques.
Les enjeux des antibiotiques et du microbiote
La prise d’antibiotiques peut perturber le microbiote intestinal et est liée à un risque de résistances bactériennes. Les chercheurs soulignent qu’il est important de protéger les enfants des infections évitables tout en évitant de les exposer à un environnement totalement aseptisé.
La santé future des enfants
Les résultats de cette étude pourraient être cruciaux pour le suivi des enfants ayant subi une forte charge d’infections dans leur petite enfance. L’équilibre et la modération semblent être les clés pour assurer une santé optimale à long terme.