Home Transports et logistiqueLyon : Drop, le vélotaxi électrique à 20 % moins cher qu’un taxi

Lyon : Drop, le vélotaxi électrique à 20 % moins cher qu’un taxi

by Sara
France

Ils sont colorés, se faufilent partout et peuvent filer jusqu’à 25 km/h : les tuk‑tuks électriques lancés la semaine dernière à Lyon constituent un nouveau vélotaxi urbain exploité par Drop, une jeune entreprise créée par Antoine Abou, 27 ans, qui propose neuf véhicules pour des trajets nocturnes du jeudi au samedi, de 22 h à 6 h.

À Lyon, le vélotaxi Drop en essai jusqu’à la fin de l’été

Inspiré par les trois‑roues asiatiques, Antoine Abou a mis en circulation à Lyon des véhicules colorés destinés aux « virées nocturnes ». Le service fonctionne pour l’instant avec neuf tuk‑tuks électriques, disponibles jusqu’à la fin de l’été. Les courses se déroulent du jeudi au samedi, entre 22 h et 6 h, et la vitesse maximale des véhicules est de 25 km/h.

« C’est une période de rodage mais, dès la rentrée, les amplitudes horaires seront bien plus importantes », indique l’entrepreneur, qui prévoit d’élargir les plages d’exploitation après la phase de test. Pendant cette période initiale, il est possible de réserver un véhicule via une application ou de le héler directement dans la rue.

Le service met en avant une expérience mêlant originalité et confort. Les véhicules sont équipés pour améliorer le trajet des passagers et ont été conçus et fabriqués localement, dans des ateliers du quartier de Valmy (IXe arrondissement).

  • confort : chauffage et climatisation ;
  • ambiance : système audio pour la musique ;
  • fabrication : assemblage et conception à Lyon, quartier de Valmy.

Outre l’originalité du design et l’aspect pratique, Drop mise sur l’intégration d’un service accessible pour la clientèle nocturne ; selon le créateur, l’offre prétend proposer des tarifs compétitifs face aux taxis traditionnels.

Le jeune dirigeant revendique un prix de course « 20 % moins cher qu’un taxi » : comptez 9 € pour aller de la gare de Perrache à l’Hôtel de ville.

Hydrogène et objectifs : 50 véhicules visés d’ici l’été 2026

Le projet ne s’arrête pas aux essais électriques actuels. Antoine Abou a déjà en tête une évolution technologique pour la flotte. « En 2020, j’ai fait un tour d’Europe à vélo pour comprendre le fonctionnement de l’hydrogène, avant de créer un tuk‑tuk à l’hydrogène pour les 24 heures du Mans, raconte‑t‑il. Mon objectif est de mettre en circulation d’ici l’été 2026 50 véhicules que nous préparons à un fonctionnement hybride batterie et hydrogène. Cela permettra une meilleure durée de vie des deux composants et une meilleure gestion de la flotte. »

Le passage à une motorisation hybride batterie/hydrogène vise, selon l’entrepreneur, à combiner les avantages des deux technologies : la souplesse et la recharge des batteries, et l’autonomie potentielle apportée par l’hydrogène. Le projet prévoit une montée en puissance progressive, en partant des neuf véhicules actuellement en service pour tester l’accueil des Lyonnais et les aspects opérationnels.

Ce plan implique des étapes techniques et logistiques, notamment l’adaptation des véhicules au couplage batterie/hydrogène et la préparation d’une gestion de flotte spécifique. Le calendrier officiel fixé par Drop mentionne la mise en circulation d’une cinquantaine de véhicules pour l’été 2026, sans autre précision chiffrée fournie à ce stade.

Organisation du service et accessibilité

Le service vise d’abord la clientèle nocturne et se concentre, pour l’instant, sur des rotations limitées afin d’ajuster l’exploitation. La réservation peut se faire via une application dédiée ou par hélage direct ; la startup indique vouloir améliorer l’accessibilité et augmenter les amplitudes horaires une fois la phase de rodage terminée.

Les caractéristiques pratiques mises en avant par Drop sont conçues pour séduire un public en quête d’une alternative ludique et économique aux taxis classiques : mobilité de proximité, confort intérieur et fabrication locale. Les trajets proposés restent dans une fourchette tarifaire affichée comme inférieure de 20 % à celle d’un taxi traditionnel, avec les exemples de tarifs unitaires communiqués par la direction du service.

Pour l’heure, le service est encore expérimental : il s’agit d’un lancement local limité à Lyon, dont la réussite déterminera l’ampleur du déploiement futur et la réalisation des objectifs annoncés pour 2026.

source:https://www.leparisien.fr/rhone-69/20-moins-cher-quun-taxi-a-lyon-ce-jeune-entrepreneur-fait-le-pari-du-velo-electrique-a-trois-roues-15-08-2025-VWX66NGGKBGPJEY6POTCHHETWM.php

You may also like

Leave a Comment