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Royaume-Uni: pas de preuve d’intrusion à Sellafield

par Sara

Royaume-Uni : Sellafield écarte les rumeurs d'attaque cybernétique

Dans un contexte où la cybersécurité des infrastructures critiques est devenue le centre d'attention mondiale, le site nucléaire de Sellafield au Royaume-Uni, contrôlé par la Nuclear Decommissioning Authority, fait l'objet d'un démenti gouvernemental concernant les allégations d'une intrusion électronique réussie. Cet événement met en lumière la sensibilité accrue des installations nucléaires et la nécessité d'une vigilance constante vis-à-vis des menaces cybernétiques potentielles.

Aucun signe d'attaque confirmée à Sellafield

Récemment, le gouvernement britannique a réfuté les affirmations d'un article publié par The Guardian qui suggérait que des acteurs étatiques auraient pu compromettre les dispositifs de sécurité numérique du complexe de Sellafield. Face à cette allégation, les autorités britanniques ont affirmé clairement ne détenir aucune preuve attestant d'une telle incursion. Les protocoles de sécurité mis en place sont décrits comme robustes, et un haut niveau de confiance est maintenu quant à l'absence de malwares sur les réseaux de la centrale.

Réponse gouvernementale et position du régulateur nucléaire

La réaction du gouvernement, anticipant la publication du Guardian, était de nature à contredire les informations rapportées, soulignant par là les erreurs contenues dans le rapport de la presse. Parallèlement, The Nuclear Regulation Office du Royaume-Uni (ONR) a également déclaré ne pas avoir de preuves concernant ces allégations. Toutefois, il est reconnu que Sellafield n'atteint pas certaines des normes élevées exigées en matières de cybersécurité, l'ONR ayant placé l'établissement sous une surveillance accrue en conséquence.

Contexte du fonctionnement de Sellafield et investigations en cours

Sellafield, localisée dans le nord-ouest de l'Angleterre, est une entreprise majeure du secteur nucléaire employant environ 11 000 personnes. Dans la foulée de ces révélations, il a été mentionné que des enquêtes concernant des manquements dans la gestion des aspects informatiques du site sont en cours. Bien que des détails spécifiques fassent l'objet d'une investigation active, l'accent est mis sur la transparence et la communication proactive avec les médias et le public. Le rapport du Guardian évoque également le National Investigation Office, qui semble préparer des procès contre des individus liés à Sellafield pour des défaillances dans le domaine de la sécurité informatique.

L'importance croissante de la sécurité cybernétique pour les infrastructures essentielles telles que les sites nucléaires soulève des questions sur la manière dont les nations sécurisent leurs actifs critiques. Bien que le site de Sellafield ait été placé sous surveillance étroite pour répondre aux normes de sécurité, cet incident rappelle la vigilance nécessaire face à un paysage de menaces en évolution constante, et la responsabilité qui incombe aux autorités de maintenir cette sécurité à son plus haut niveau.

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