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Ras el-Hekma, de refuge royal à sauvetage économique égyptien
La région de Ras el-Hekma, relevant administrativement de la province de Matrouh (nord-ouest), est l’un des témoins historiques de la porte ouest de l’Égypte sur la côte nord-ouest de la Méditerranée. Autrefois un port pour l’amarrage des navires et une résidence pour les rois et les présidents, le gouvernement égyptien a cherché à exploiter son emplacement stratégique pour redresser l’économie à travers une « opération de sauvetage » qui s’avère être la plus importante de l’histoire du pays.
Le Projet de Développement de Ras el-Hekma
Le 23 février 2024, l’Égypte et les Émirats arabes unis ont signé un contrat de développement et de revitalisation de la nouvelle ville de « Ras el-Hekma » avec des investissements estimés à environ 150 milliards de dollars, comprenant 35 milliards de dollars d’investissements directs étrangers pour le gouvernement égyptien sur deux mois, dont 11 milliards de dollars de dettes annulées. Le contrat stipule que l’Égypte recevra 35% des profits totaux du projet.
Localisation et Caractéristiques
La région de Ras el-Hekma se situe sur la côte nord-ouest de l’Égypte, à environ 350 kilomètres au nord-ouest du Caire, relevant administrativement de la province de Matrouh. Elle s’étend sur une superficie d’environ 180 kilomètres carrés, sur une presqu’île située dans la mer Méditerranée sur une longueur de 50 kilomètres carrés de la ville de Dabaa (où se trouve la station nucléaire de Dabaa) à l’est, et la ville de Marsa Matrouh à l’ouest.
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