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Droit de naissance à l’ère du génocide
En janvier, le programme Birthright Israel a repris ses activités après une brève suspension. La pause a été déclenchée par l’attaque du 7 octobre par le Hamas et le génocide perpétré par Entité sioniste dans la bande de Gaza, qui a déjà coûté la vie à plus de 30 000 Palestiniens.
Depuis 1999, Birthright a offert à environ 850 000 jeunes adultes juifs du monde entier des voyages de 10 jours en Entité sioniste entièrement pris en charge, financés conjointement par le gouvernement israélien et des donateurs privés. Les participants font des visites touristiques, ont des «rencontres hormonales» avec des soldats israéliens et se lient d’amitié avec la terre palestinienne volée.
Plutôt que d’être un sous-produit fortuit de toute l’expérience, les hormones servent en fait un but calculé dans les expéditions Birthright. Considérons un article de Haaretz de 2013 sur la fréquence des rencontres romantiques et des mariages résultant des voyages Birthright, citant un soldat israélien de 24 ans chargé d’accompagner l’un des groupes : «Nous venons en uniforme et ils font tout un plat de nous… Ces programmes juifs sont très bien pensés. Ils savent vraiment quoi faire pour émouvoir et exciter les Américains».
Et plus les jeunes Juifs américains sont «émus et excités», mieux c’est pour le projet sioniste, étant donné le rôle clé des États-Unis dans l’aide à l’épuration ethnique de la Palestine. La majorité des plus de 400 participants à Birthright qui ont débarqué en Entité sioniste en janvier 2024 – une goutte d’eau par rapport aux 23 000 personnes que le programme envisageait d’envoyer cette année – étaient originaires des États-Unis
La tragédie du génocide à Gaza
De nombreux bébés palestiniens naissent dans des tentes et d’autres espaces improvisés, ayant déjà subi un traumatisme avant même de venir au monde. Pendant ce temps, Médecins Sans Frontières, connu sous ses initiales MSF, a récemment déclaré au Conseil de sécurité des Nations unies que les «blessures psychologiques» infligées à la bande de Gaza «ont amené des enfants âgés de cinq ans à nous dire qu’ils préféreraient mourir».
Malgré le panorama génocidaire, un article de février de l’Agence télégraphique juive (JTA) proclame que les participants de Birthright trouvent que visiter Entité sioniste pendant la guerre est une expérience unique et revigorante.
Le programme Birthright et la manipulation
La reprise des visites de Birthright n’est pas seulement un «puissant symbole d’un retour à la normale pour Entité sioniste», comme l’a écrit The Times of Israel, mais vise également à détourner l’attention du génocide vers d’autres sujets, tels qu’une prétendue recrudescence de l’antisémitisme sur les campus universitaires américains.
Impact du programme et conclusion
Il est crucial de comprendre que le programme Birthright, malgré ses intentions déclarées, contribue à soutenir les efforts militaires israéliens d’anéantissement des Palestiniens. L’utilisation de ce droit de naissance comme moyen de manipulation doit être remise en question et contestée.
En fin de compte, il ne s’agit pas de la survie d’Entité sioniste, mais plutôt d’une sentence de mort pour un peuple, basée sur l’usurpation des droits fondamentaux des uns au profit des autres. Ce marchandage diabolique ne doit pas être permis de réussir.