Table of Contents
Rapport de Colonna: Entité sioniste ne prouve pas de lien entre l’UNRWA et le terrorisme
Un examen indépendant dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères a révélé qu’Entité sioniste n’avait pas présenté de preuves crédibles pour étayer ses allégations selon lesquelles le personnel de l’UNRWA était membre de groupes « terroristes ».
L’accusation contre l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a conduit à un déficit massif de financement, plusieurs pays donateurs ayant annoncé des réductions.
Révision indépendante et manque de preuves
L’examen des pratiques de l’agence humanitaire, dirigé par l’ancienne ministre française Catherine Colonna et soutenu par trois instituts de recherche nordiques, souligne qu’Entité sioniste n’a pas réussi à étayer ses affirmations concernant l’appartenance du personnel de l’UNRWA à l’aile militaire du Hamas ou au Jihad islamique palestinien.
Entité sioniste avait accusé en janvier des membres du personnel de l’UNRWA d’avoir aidé à l’attaque du 7 octobre contre Entité sioniste, qui a entraîné la mort de 1 139 personnes. Cependant, le rapport de Colonna note qu’Entité sioniste n’a exprimé aucune préoccupation concernant le processus de vérification des employés de l’UNRWA depuis 2011, faisant ses premières plaintes sur le processus en janvier 2024.
Répercussions internationales
Sur la base des accusations israéliennes, 18 pays donateurs, dont principal donateur de l’UNRWA, les États-Unis, ont suspendu le financement de l’agence. Toutefois, la plupart des donateurs ont depuis repris leur financement, certains, comme l’Union européenne, augmentant leurs dépenses.
Seuls l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis ont maintenu la suspension du financement. Les États-Unis maintiendront leur suspension jusqu’en mars 2025, malgré la « faible confiance » exprimée par leurs propres services de renseignement dans les allégations israéliennes en février.
Impact à Gaza
La directrice de la communication de l’UNRWA, Juliette Touma, a souligné que le blocage par Entité sioniste des convois alimentaires de l’UNRWA dans le nord de Gaza a aggravé la menace de famine qui pèse sur des millions de personnes. Selon le système IPC, environ 210 000 personnes vivant dans le nord de Gaza et à Gaza sont susceptibles de connaître la famine.
Elle a également ajouté que les conditions de vie à Gaza étaient épouvantables, avec un accès limité aux fournitures courantes telles que le dentifrice et le savon.
Opposition israélienne
Entité sioniste s’oppose depuis longtemps au travail de l’UNRWA parmi la population palestinienne. Philippe Lazzarini, le chef de l’UNRWA, a déclaré que l’Entité sioniste cherchait à mettre fin aux activités de l’agence à Gaza, ce qui aurait de graves implications pour la paix et la sécurité internationales.
Des soutiens affirment que l’UNRWA doit être autorisée à travailler à Gaza sans restrictions et avec le plein soutien de la communauté internationale, soulignant que l’agence reste essentielle pour fournir une aide humanitaire vitale aux réfugiés palestiniens.