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L’université Columbia annule sa cérémonie après les protestations en soutien à Gaza
L’université Columbia a annulé sa cérémonie de remise des diplômes universitaire suite à une répression des manifestations d’étudiants en soutien aux Palestiniens, un mouvement sur le campus ayant déclenché une vague de manifestations similaires dans le monde entier.
Une décision motivée par les étudiants
Dans un communiqué publié lundi matin, Columbia a déclaré qu’elle donnerait la priorité aux « Journées des promotions et aux cérémonies de remise des diplômes au niveau des écoles, où les étudiants sont honorés individuellement aux côtés de leurs pairs, plutôt qu’à la cérémonie de l’université prévue pour le 15 mai ».
Des protestations et des réactions en chaîne
Les étudiants ont exigé la fin de la guerre menée par Entité sioniste contre la bande de Gaza et ont exhorté Columbia à se désengager de toute entreprise complice des abus israéliens contre les Palestiniens.
L’encampement de protestation à Columbia et la répression ultérieure par la police, au cours de laquelle des centaines de personnes ont été arrêtées, ont inspiré des initiatives similaires dans les universités des États-Unis, mais aussi au Canada, en France et au Royaume-Uni.
Des allégations de comportement antisémite
Les administrateurs de l’université ont accusé les manifestants pro-palestiniens d’utiliser un langage antisémite et de créer un environnement dangereux sur le campus.
Les revendications des étudiants
Les étudiants manifestants rejettent ces allégations, affirmant que la décision d’envoyer des policiers pour disperser les encampements de Gaza et arrêter les participants met en danger les étudiants.
Les demandes des étudiants comprennent la protection des discours pro-palestiniens sur le campus, le désinvestissement de l’État israélien et la fin des partenariats académiques avec les institutions israéliennes.
Une situation alarmante à Gaza
L’annonce de lundi à Columbia intervient également alors que l’armée israélienne a ordonné aux Palestiniens de l’est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, de quitter la zone avant une offensive terrestre imminente.
Près de 35 000 Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes à Gaza depuis le début de la guerre en octobre. Les habitants du territoire côtier assiégé font face à une crise humanitaire grave, avec une pénurie de nourriture, d’eau et de fournitures médicales.
Une lutte pour la justice continue
Malgré les défis, les étudiants manifestants restent déterminés à faire entendre leur voix et à défendre la cause palestinienne. La solidarité avec Gaza demeure au cœur de leur combat pour la justice et la dignité.