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Un Algérien Retrouvé chez son Voisin après 28 Ans de Disparition
Une Découverte Étonnante en Algérie
La commune de Kaded, située à l’ouest de la wilaya de Djelfa en Algérie, est en état de choc et de stupéfaction après la découverte lundi d’un jeune homme disparu dans des circonstances mystérieuses à la fin des années 90, alors qu’il avait environ 16 ans.
Le Déclenchement de l’Enquête
Le mardi 14 mai, le parquet a déclaré dans un communiqué avoir reçu une plainte en provenance du frère d’une personne disparue depuis près de 30 ans, répondant au nom de B.A., retrouvée dans la maison de leur voisin A.B. à Kaded, cachée dans une bergerie.
Suite à cette plainte, le procureur de la République près le tribunal d’El Idrissia a ordonné à la gendarmerie nationale d’ouvrir une enquête approfondie. Les forces de l’ordre se sont rendues au domicile en question et ont effectivement retrouvé la personne disparue, B.A. Le propriétaire de la maison, âgé de 61 ans, a été arrêté.
Le parquet a également demandé aux autorités compétentes de fournir un soutien psychologique et médical à la victime, Omar Ben Imrane. Le suspect doit être présenté devant le procureur dès la fin de l’enquête.
Une Découverte Choc Partagée par les Réseaux Sociaux
Des activistes ont partagé une vidéo choquante montrant le moment de la découverte de la victime, trouvée dans un trou semblable à une tombe, recouvert de paille. La victime, en état de choc, était incapable de parler.
Le Rôle Crucial du Chien
Des journaux locaux ont rapporté que la victime a été retrouvée « en bonne santé après 26 ans de disparition », grâce au chien de la victime qui a révélé l’emplacement de son maître.
La présence continue du chien à la porte du ravisseur avait intrigué les habitants. Lorsque le chien a disparu pendant environ deux semaines avant d’être retrouvé mort, les habitants ont décidé d’enquêter.
Le Témoignage des Proches et Voisins
La presse algérienne a recueilli des témoignages de proches et de voisins. D’après ces témoignages, des informations circulaient sur les réseaux sociaux, provenant d’une connaissance proche du kidnappeur, confirmant que la victime était en vie et en bonne santé.
Le ravisseur, un employé public qui vivait seul et ne s’était jamais marié, avait retenu la victime pendant tout ce temps. Lorsque des rumeurs ont commencé à circuler, la famille de la victime a intensifié les recherches, se souvenant de l’attachement constant du chien à la maison du kidnappeur. Après avoir empoisonné le chien, le ravisseur a essayé de dissimuler l’odeur de la victime en l’enterrant sous des tas de paille.
Un Lieu Caché
Selon les proches, la victime avait été soigneusement dissimulée sous des amas de paille avec une porte en bois par-dessus. Quand les forces de l’ordre, ainsi que les proches et les voisins, ont fouillé la maison et n’ont rien trouvé, ils ont interrogé le ravisseur à propos des tas de paille. Celui-ci a prétendu qu’il les avait pour ses moutons, mais la fouille a révélé la présence de la victime sous la paille.
Les familles et les amis ont expliqué que les recherches initiales n’avaient pas permis de retrouver la victime, car tout le monde pensait qu’il avait été tué pendant les troubles sécuritaires en Algérie dans les années 90.
Un Témoignage de la Victime
Après avoir été retrouvé, le jeune homme a révélé qu’il observait tout par la fenêtre, mais ne pouvait pas quitter une certaine zone de la maison. Même lorsqu’il tentait d’appeler, il ne pouvait pas le faire.
La victime a suivi les nouvelles et savait que sa mère était décédée et connaissait également tous les événements survenus dans la commune et au-delà, ce qui a conduit certains à penser qu’il avait été victime de sorcellerie.
Réactions de la Communauté
Les habitants de Kaded, incapables de dormir, se sont rassemblés toute la nuit devant le siège de la gendarmerie pour voir la victime disparue depuis un quart de siècle et son ravisseur, qui travaillait comme gardien à Kaded.
Un proche de la victime a qualifié l’événement de « miracle divin », expliquant que la famille, et en particulier le père, alité et malade, ne s’attendaient pas à revoir leur fils après tant d’années. La mère de la victime, maintenant décédée, affirmait que son fils se trouvait à proximité, indiquant parfois même la maison où il était détenu, à seulement 60 mètres de chez elle.