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Colombie annonce formation d’une alliance culturelle pour la Palestine
Lors du récent Festival mondial de poésie à Medellín, en Colombie, le secrétaire général de l’Union générale des écrivains et poètes palestiniens, le poète Mourad Al-Soudani, a annoncé la création d’une plateforme culturelle internationale pour soutenir la Palestine, en collaboration avec le mouvement poétique mondial, dirigé par le poète colombien Fernando Rendón.
Un appel à la solidarité mondiale
Dans ses déclarations, Al-Soudani a évoqué l’urgence de cette initiative, soulignant que cet appel mondial se déroule « dans le contexte du génocide auquel notre peuple à Gaza est confronté, alors qu’il subit une destruction quotidienne et que l’occupation tente de judaïser Jérusalem tout en ciblant la Cisjordanie avec une colonisation agressive ».
Il a également ajouté : « Il est temps de rassembler les intellectuels et écrivains du monde pour faire face à cette agression culturelle qui vise à effacer la conscience palestinienne et à étouffer la question palestinienne. Une telle initiative est essentielle pour susciter la conscience mondiale et mobiliser les élites culturelles en vue d’une pression internationale pour mettre fin aux atrocités que subit notre peuple ».
Le soutien continu de la poésie mondiale
Fernando Rendón, pour sa part, a confirmé l’engagement de la communauté poétique internationale à continuer de soutenir la Palestine, affirmant que « la poésie, avec son pouvoir de beauté et d’impact, est capable de dévoiler les horreurs et le meurtre dans le monde ».
Il a appelé à une mobilisation de tous les acteurs culturels pour s’unir et « faire entendre notre voix au niveau mondial afin de dénoncer les crimes de l’occupation israélienne et de restaurer les droits du peuple palestinien ».
Réponse de la Colombie et contexte international
Suite aux événements, les coordinateurs et participants du mouvement poétique mondial se sont réunis après le festival afin d’adresser un appel à la conscience mondiale pour soutenir la Palestine, en exigeant des mesures immédiates contre la violence israélienne. Ce rassemblement se situait dans un contexte où la Colombie, historiquement alliée des États-Unis sur le plan international, a rompu ses relations diplomatiques avec Entité sioniste le 3 mai dernier, en réaction à la guerre israélienne contre Gaza qui dure depuis plus de neuf mois.
Le président colombien Gustavo Francisco Petro a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « crime de génocide » à l’encontre des Palestiniens à Gaza. Petro, le premier président de gauche du pays, a intensifié ses critiques envers Entité sioniste, qualifiant l’attaque israélienne contre l’hôpital de Chifa de « crime de guerre » et promettant de soumettre une demande à l’ONU pour faire de la Palestine un État à part entière.
Il a également menacé de juger Entité sioniste devant la Cour pénale internationale.