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L’histoire complète de l’accord d’Entebbe sur le Nil

by Sara

L’histoire complète de l’accord d’Entebbe sur le Nil

Avec la ratification de l’accord d’Entebbe par l’État du Sud-Soudan, le cadre légal pour la création de la Commission du bassin du Le bassin du Nil

Le bassin du Nil, dans sa définition la plus large, englobe 11 pays africains, représentant 40 % de la population totale du continent. Ce bassin se compose de trois bassins principaux :

  • Bassin du Nil oriental : comporte l’Égypte, le Soudan, et l’Éthiopie, incluant le Nil bleu et quelques affluents.
  • Bassin des lacs de l’équateur : couvre la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, l’Égypte et le Soudan, avec le lac Victoria, l’un des plus grands lacs du monde et une source majeure du Nil blanc.
  • Bassin du Nil sud : comprend le Sud-Soudan et des parties de l’Ouganda et du Kenya, incluant le fleuve Sobat, qui est l’un des affluents du Nil blanc.

Le Nil est le plus long fleuve du monde, s’étendant sur 6650 kilomètres, et couvre une superficie de 3,4 millions de kilomètres carrés, se caractérisant par son écoulement du sud vers le nord.

Le bassin du Nil

Le bassin du Nil, dans sa définition la plus large, englobe 11 pays africains, représentant 40 % de la population totale du continent. Ce bassin se compose de trois bassins principaux :

  • Bassin du Nil oriental : comporte l’Égypte, le Soudan, et l’Éthiopie, incluant le Nil bleu et quelques affluents.
  • Bassin des lacs de l’équateur : couvre la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, l’Égypte et le Soudan, avec le lac Victoria, l’un des plus grands lacs du monde et une source majeure du Nil blanc.
  • Bassin du Nil sud : comprend le Sud-Soudan et des parties de l’Ouganda et du Kenya, incluant le fleuve Sobat, qui est l’un des affluents du Nil blanc.

Le Nil est le plus long fleuve du monde, s’étendant sur 6650 kilomètres, et couvre une superficie de 3,4 millions de kilomètres carrés, se caractérisant par son écoulement du sud vers le nord.

Racines du conflit

La lutte pour le contrôle des eaux du Nil ne s’est pas développée récemment, elle est profondément enracinée dans l’histoire coloniale de l’Afrique, marquée par le partage du continent par les puissances européennes lors de la Conférence de Berlin en 1885.

L’histoire commence avec le Protocole de 1891, signé entre la Grande-Bretagne et l’Italie au nom de l’Égypte, du Soudan et de l’Érythrée, qui s’est élargi pour inclure les pays colonisateurs du bassin du Nil, culminant avec l’Accord sur les eaux du Nil de 1929. Cet accord a assuré à l’Égypte une part garantie, également appelée « droit acquis ».

Accords post-indépendance

Parmi les accords signés après les indépendances, deux méritent une attention particulière :

  • Accord de 1959 : Premier accord entre deux États indépendants, l’Égypte et le Soudan, cet accord a affirmé que l’Égypte pouvait contrôler 55,5 milliards de mètres cubes et le Soudan 18,5 milliards.
  • Position des pays en amont : Les pays du bassin, à l’exception de l’Égypte et du Soudan, s’opposent fermement aux accords précédents, arguant qu’ils ne devraient pas être liés par des décisions coloniales qui leur étaient imposées.

Ce désaccord a mis en lumière la nécessité de trouver des perspectives communes sur l’utilisation des eaux du Nil, surtout entre l’Égypte et l’Éthiopie.

Évolution des cadres régionaux de coopération

Au fil des années, plusieurs initiatives ont été entreprises pour améliorer la coopération entre les nations du bassin :

  • Initiative Hydromet (1967) : Visant à étudier l’augmentation des niveaux d’eau du lac Victoria, cette initiative a rassemblé des données pendant 25 ans mais a été entachée par le scepticisme concernant l’utilisation de ces données par l’Égypte et le Soudan.
  • Initiative Andogou (1983) : Une initiative non officielle par l’Égypte pour discuter des questions liées aux ressources en eau, mais qui a échoué à provoquer un changement significatif.
  • Cadre de coopération (1997) : Établit un cadre pour une gestion intégrée et durable des ressources en eau, avec l’espoir d’une commission permanente.
  • Initiative du Bassin du Nil (1999) : A vu la création d’une multitude de projets, mais a été entravée par des désaccords persistants.

Accord d’Entebbe et nouvelles dynamiques

Suite aux négociations entre 1997 et 2000, un projet d’accord de coopération a vu le jour. Malgré des avancées, des dissensions entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie ont persisté. En 2007, un projet d’accord a été proposé, stimulant la signature de l’Accord d’Entebbe en 2011.

Ce nouvel accord marque une étape cruciale dans les relations entre les pays du bassin, soulevant des enjeux complexes sur la gestion des eaux du Nil et les droits déséquilibrés que certains pays, notamment l’Égypte, veulent maintenir.

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