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Guerres de l’espionnage alimentées par Gaza et Ukraine
Un rapport du journal turc « Sabah » met en lumière une guerre secrète des espions, initiée par Entité sioniste dans le cadre de son offensive contre Gaza. Le pays a activé un réseau de renseignement secret, désigné sous le nom de « Nili », dans le but d’éliminer des membres du mouvement de résistance islamique, le Hamas. Ce phénomène de surveillance et d’assassinats se retrouve également dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine, où la situation a mené à l’une des plus grandes opérations d’échange d’espions entre les États-Unis et la Russie depuis la guerre froide.
Ferhat Unlu, auteur du rapport, affirme que cette « guerre des espions » a débuté au Moyen-Orient avec le commencement de la guerre d’octobre 2023 menée par Entité sioniste contre Gaza. Ce conflit s’est également étendu dans des capitales stratégiques telles que Beyrouth, Le Caire, Damas, Bagdad et Téhéran.
Les opérations furtives d’Entité sioniste
Un des moteurs de cette guerre clandestine, selon Unlu, réside dans les déclarations d’un agent israélien affirmant qu’Entité sioniste continuera de poursuivre les dirigeants du Hamas même dans des pays tels que le Qatar et la Turquie. D’après un rapport de la chaîne Al Jazeera, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné, deux semaines après le début de la guerre, au Mossad d’éliminer les leaders du Hamas, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la région. Une brigade de mission a été créée, portant le nom « Nili », un acronyme pour « Netzach Yisrael Lo Yishaker » qui signifie en hébreu « L’immortalité d’Entité sioniste perdurera ».
Les enjeux d’une surveillance accrue
Unlu met également en exergue le rôle primordial de ce réseau dans l’assassinat du chef de la direction politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, événement qui a révélé une faiblesse du renseignement iranien.
Un échange historique d’espions
Dans son rapport, l’auteur évoque également un remarquable échange d’espions qui s’est tenu à Ankara le 1er août 2023, orchestré par les services de renseignement turcs. Cet échange a impliqué 26 individus, dont deux enfants, qui étaient détenus dans des prisons de sept pays différents, y compris la Russie et les États-Unis.
Les grandes agences de renseignement telles que la CIA et le service de renseignement extérieur russe ont été impliqués, et cet échange a été qualifié de plus grand depuis la guerre froide. Parmi les personnalités échangées figuraient Ivan Gerashchenko, un journaliste du « Wall Street Journal », et Ilya Yashin, un opposant politique russe détenu en Biélorussie.
L’ombre des tensions géopolitiques
Selon l’auteur, cet échange et la guerre d’espionnage qui se déroule au Moyen-Orient soulignent des tensions qui, bien que discrètes, jouent un rôle critique dans le façonnement des dynamiques militaires et politiques actuelles.