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Les dirigeants occidentaux appellent à la retenue face à Iran
Cinq pays occidentaux ont appelé l’Iran et ses alliés à s’abstenir d’attaques anticipées contre Entité sioniste en réponse aux récents meurtres de hauts responsables du Hamas et du Hezbollah.
Les dirigeants des États-Unis, du Royaume-Uni, de France, d’Allemagne et d’Italie ont publié un communiqué conjoint lundi exprimant leur « soutien aux efforts en cours pour désamorcer les tensions » au Moyen-Orient et sécuriser un cessez-le-feu dans la guerre à Gaza.
Appels à la retenue
Dans leur déclaration, les puissances occidentales ont exprimé que : « Nous avons appelé l’Iran à mettre fin à ses menaces continues d’attaques militaires contre Entité sioniste et avons discuté des conséquences graves pour la sécurité régionale si une telle attaque se produisait ». De plus, elles ont soutenu la dernière initiative des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte pour négocier un accord de trêve afin de mettre fin à la guerre qui dure depuis 10 mois.
Tensions croissantes
Les inquiétudes mondiales se sont accrues concernant une éventuelle escalade du conflit israélien en un affrontement régional total, suite à l’assassinat le mois dernier du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, et de Fuad Shukr, un commandant de haut rang du Hezbollah à Beyrouth.
Des analystes ont indiqué à Al Jazeera que ces meurtres, attribués à Entité sioniste, pourraient affecter les chances d’un accord de cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre à Gaza. L’Iran et le Hezbollah soutiennent qu’ils ne cherchent pas à déclencher une guerre totale, mais restent prêts en cas de conflit.
Droit de répondre
Plus tôt lundi, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont publié une déclaration conjointe distincte appelant à la désescalade. « Nous appelons l’Iran et ses alliés à s’abstenir d’attaques qui augmenteraient encore les tensions régionales et compromettraient la possibilité d’un accord de cessez-le-feu et la libération des otages », indique-t-elle.
« Les combats doivent cesser immédiatement, et tous les otages encore détenus par le Hamas doivent être libérés. Le peuple de Gaza a besoin d’une aide urgente et sans entrave », a-t-elle ajouté.
Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont également eu des appels téléphoniques séparés avec le président iranien Masoud Pezeshkian. Starmer a demandé à Pezeshkian de s’abstenir d’attaquer Entité sioniste, affirmant que la guerre n’était dans l’intérêt de personne.
Risques de conflit ouvert
Le gouvernement israélien, tout en poursuivant sa guerre à Gaza et son combat contre le Hamas, reste prudent vis-à-vis d’un conflit ouvert. Cependant, les leaders politiques radicaux du pays semblent désireux de maintenir un discours martial et insistent pour intensifier les actions militaires.
Malgré les appels croissants à la retenue, les deux parties continuent d’émettre des menaces alors que les bombardements israéliens de Gaza se poursuivent. Pendant ce temps, les hostilités de faible intensité à la frontière israélo-libanaise continuent de se manifester, le Hezbollah rapportant qu’une attaque aérienne israélienne a tué deux de ses combattants.
Renforcement militaire américain
Les États-Unis ont commandé un sous-marin de missiles guidés au Moyen-Orient et ont accéléré l’acheminement du groupe aéronaval USS Abraham Lincoln vers la région face à l’augmentation des tensions. Cette décision suivait l’annonce par le président américain Joe Biden, du président égyptien Abdel Fattah el-Sisi et de l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al Thani, d’un cadre en trois phases demandant le retrait d’Entité sioniste de Gaza, le retour des captifs à leurs familles et la distribution efficace de l’aide humanitaire.
En parallèle, les États-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie continuent de fournir des armes à Entité sioniste, tandis que le Royaume-Uni a suspendu de manière effective l’octroi de nouvelles licences d’exportation pour effectuer une révision.