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Hamas refuse tandis que Netanyahou impose des conditions à Doha
La capitale qatarie accueille aujourd’hui, jeudi, une nouvelle série de négociations visant à parvenir à un accord sur un cessez-le-feu dans la région de Gaza et un échange de prisonniers entre le mouvement de résistance islamique Hamas et Entité sioniste.
Les négociations et le rôle des États-Unis
À la veille de ces discussions à Doha, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari, Sheikh Mohammed Abdel Rahman Al Thani, a reçu un appel téléphonique du ministre américain des Affaires étrangères, Antony Blinken, pour discuter des efforts de médiation visant à mettre fin à la guerre dans la région ainsi qu’aux tensions persistantes au Moyen-Orient.
Dans un communiqué, les États-Unis ont souligné qu’aucune partie ne devait agir de manière à compromettre les efforts d’accord.
La position de Netanyahou et les conditions d’Entité sioniste
D’après des sources israéliennes rapportées par Axios, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a légèrement élargi le mandat donné à son équipe de négociation concernant l’échange de prisonniers. Cependant, la portée précise de cette flexibilité reste incertaine quant à sa capacité à aboutir à un accord concret.
Avant le début des pourparlers de Doha, Netanyahou a imposé deux conditions essentielles : le maintien du corridor de Philadelphie et des inspections rigoureuses des retours du nord de Gaza.
La réaction de Hamas
Hier, Hamas a déclaré qu’elle ne participerait pas à cette nouvelle ronde de négociations pour un cessez-le-feu, réaffirmant son refus d’entrer dans de nouvelles discussions, tout en maintenant la position présentée par les médiateurs.
Des responsables de Hamas ont exprimé leur intention de ne pas se joindre aux négociations mais se tiennent prêts à rencontrer les médiateurs par la suite pour évaluer si Entité sioniste proposera une offre sérieuse et réalisable.
Les enjeux actuels
Les tensions en cours sont exacerbées par des événements récents, notamment l’assassinat du leader politique de Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, et la mort du leader du Hezbollah, Fouad Chaker, à Beyrouth. Entité sioniste craint un retour de flamme de la part de l’Iran et du Hezbollah en réponse à ces attaques.
La situation à Gaza est devenue catastrophique, avec plus de 132 000 morts et blessés, parmi lesquels de nombreux enfants et femmes, depuis le début de l’opération militaire israélienne le 7 octobre 2023.
La société civile internationale, notamment via l’administration Biden, a été critiquée pour son soutien continu à Entité sioniste, négligeant les appels des organisations des droits humains pour un arrêt des ventes d’armes face à l’escalade de la violence.