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Des étudiants en médecine nigérians enlevés ont été libérés
Vingt étudiants en médecine nigérians, kidnappés en route vers une convention, ont été libérés plus d’une semaine après leur enlèvement, selon la police.
Des hommes armés ont saisi les étudiants le 15 août alors qu’ils se dirigeaient vers une conférence dans l’État de Benue, au centre du pays, et ont ensuite exigé une rançon.
Confirmation de la libération
« Nous confirmons la libération, vendredi, de nos frères et sœurs et d’autres Nigérians qui étaient en captivité dans la forêt de Ntunkon, dans l’État de Benue », a déclaré le porte-parole de la police nigériane, Olumuyiwa Adejobi, samedi.
La police a indiqué dans un communiqué avoir « confirmé la libération des 20 étudiants de l’Université de Maiduguri et de l’Université de Jos ». Ils ont été libérés « sans qu’aucune rançon n’ait été versée ». Le groupe a été « secouru de manière tactique et professionnelle », selon Adejobi.
Efforts des forces de sécurité
Le chef de la police du pays a déployé cette semaine une « unité tactique » dans l’État de Benue dans le cadre des efforts visant à retrouver les dernières victimes d’une vague croissante d’enlèvements dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
Fortune Olaye, secrétaire général de l’Association des étudiants en médecine nigérians (NIMSA), a également confirmé la libération à l’agence de presse AFP. « Nous leur avons parlé au téléphone. Ils sont en sécurité », a déclaré Olaye.
Contexte de l’enlèvement
Les étudiants avaient été enlevés alors qu’ils circulaient en convoi de deux bus près de la ville d’Otukpo, à moins de 150 km d’Enugu, une zone qui est souvent le théâtre d’attaques et d’enlèvements.
Des gangs armés kidnappent des villageois, des étudiants et des automobilistes dans le nord du Nigéria pour obtenir des rançons, tandis que les forces de sécurité peinent à mettre fin à ce fléau.
Une crise croissante
Des milliers de personnes sont enlevées pour rançon chaque année au Nigéria, bien que peu de statistiques fiables soient disponibles car de nombreux cas ne sont pas signalés. Les enlèvements ont fortement augmenté en raison d’une grave crise économique qui pousse de plus en plus de personnes vers la criminalité.
La société de conseil nigériane, SBM Intelligence, a déclaré avoir enregistré 4 777 enlèvements dans le pays entre l’accession à la présidence de Bola Ahmed Tinubu en mai 2023 et janvier 2024.