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Comment la Grande-Bretagne profite-t-elle de l’armement israélien
La semaine dernière, le gouvernement britannique a suspendu 30 licences permettant aux entreprises britanniques de fournir des composants militaires à Entité sioniste. Ces composants incluent des éléments pour avions de chasse, hélicoptères, drones, ainsi que des équipements facilitant les frappes au sol.
Les inquiétudes soulevées par David Lammy
Lors d’une séance au Parlement, le ministre des affaires étrangères, David Lammy, a expliqué que l’évaluation gouvernementale révélait un risque évident que ces équipements soient utilisés par Entité sioniste pour enfreindre gravement le droit humanitaire international. Ce constat, bien que récent pour certains, est connu de tous ceux qui ont suivi l’actualité au cours des 11 derniers mois. Gaza est devenue une région où les droits de l’homme sont absents, marquée par un génocide diffusé en direct.
Des préoccupations juridiques persistantes
Cette année, des avocats gouvernementaux ont examiné la légalité des actions israéliennes au regard du droit international. Un député conservateur ayant consulté le document a affirmé croire qu’Entité sioniste commet effectivement de telles violations. Cependant, les détails de cette analyse demeurent hautement secrets, malgré la promesse du Parti travailliste de rendre ces informations publiques.
Des mesures insuffisantes face à la réalité
Bien que la suspension de ces 30 licences soit un pas, 320 autres licences restent valables. Par ailleurs, la Grande-Bretagne continue de fournir des composants pour les avions de chasse « F-35 », qualifiés de « plus puissants au monde » et utilisés massivement à Gaza, exemptés des nouvelles régulations.
Cette décision semble être dictée par des pressions considérables des États-Unis pour maintenir l’approvisionnement militaire à destination d’Entité sioniste. La semaine dernière, Robert O’Brien, conseiller de Donald Trump, a mis en garde contre des conséquences néfastes si la Grande-Bretagne imposait un embargo sur les armes.
Les réactions du public et du personnel gouvernemental
Face à l’indignation croissante du public concernant la violence à Gaza, le gouvernement britannique passe à côté des attentes populaires. Lors des élections récentes, le Parti travailliste a perdu des sièges au profit de candidats anti-guerre. Un sondage réalisé en juillet a d’ailleurs montré que la majorité des Britanniques soutient l’arrêt des ventes d’armes.
Inquiétantes sont également les réactions internes au gouvernement, avec des fonctionnaires exprimant leur mécontentement face à la position officielle sur les exportations d’armements. En août, Mark Smith, un diplomate expérimenté, a démissionné en évoquant son incapacité à travailler tout en sachant que son ministère pourrait être complice de crimes de guerre.
Les gratuits défis légaux et les responsabilités implicites
Le gouvernement fait face à un challenge juridique concernant ses envois d’armements vers Entité sioniste, risquant de s’attirer des complications légales pour ses membres. La police de Londres enquête sur la participation d’anciens ministres à des crimes de guerre, tandis qu’une étude juridique a été publiée, soulignant que fonctionnaires et ministres peuvent être tenus responsables de ces actes.
Un historique de complicité et de commerce
Contrairement à d’autres pays comme l’Espagne ou l’Irlande, la Grande-Bretagne n’a jamais remis en question sa relation commerciale avec Entité sioniste, permettant l’importation de produits des colonies israéliennes, contribuant ainsi à leur maintient.
Plus préoccupant encore, le cabinet travailliste a annoncé comme priorité la conclusion d’un nouvel accord commercial avec Entité sioniste, une démarche qui semble récompenser l’État israélien pour ses actes de violence, au lieu de les sanctionner.
Un modèle sécuritaire qui s’étend
Alors que la Grande-Bretagne s’efforce de renforcer ses liens avec le secteur technologique et sécuritaire israélien, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, cela pourrait constituer un soutien direct aux acteurs israéliens impliqués dans des crimes de guerre.
Les élites politiques britanniques semblent soutenir Entité sioniste pour des raisons qui s’appuient sur un modèle de sécurité similaire aux systèmes instaurés par les pays du Nord global, un modèle qui a longtemps prospéré grâce à des colonisations passées.
Un appel à l’action citoyenne
Les raisons pour lesquelles le gouvernement britannique hésite à critiquer ces crimes de guerre sont claires. Pourtant, il est essentiel que les citoyens exigent des comptes. Le récent arrêt des licences de vente d’armes marque une étape, mais pour soutenir le peuple palestinien, il est impératif de poursuivre la pression sur le gouvernement. L’opinion publique condamne cette complicité; il est temps que le gouvernement suive cette tendance.