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Détails sur la ‘Saisie du Siècle’ et les acteurs clés en Irak

by Sara
Détails sur la 'Saisie du Siècle' et les acteurs clés en Irak

Détails sur la ‘Saisie du Siècle’ et les acteurs clés en Irak

Bagdad – Le poste de président du Conseil des députés irakiens reste vacant, géré par le député Mohsen Al-Mandlawy par intérim, suite à la décision de la Cour suprême fédérale d’Irak, qui a destitué l’ancien président Mohammed Al-Halbousi en novembre 2021, suite à des allégations de falsification liées à la démission du député Laith Al-Dulaimi.

Contexte de la ‘Saisie du Siècle’

Parallèlement, les investigations sur ce qu’on a appelé la « saisie du siècle » continuent de soulever l’intérêt du public irakien. Cette affaire, qui remonte à 2022, implique un consortium de cinq entreprises fictives accusées d’avoir siphonné 3 trillions et 750 milliards de dinars irakiens (environ 2,5 milliards de dollars) des comptes fiscaux de grandes sociétés pétrolières, en utilisant des documents et des chèques falsifiés.

Révélations sur la ‘Réseau de Surveillance’

On a récemment annoncé l’émergence d’un « réseau de surveillance » dirigé par Mohammed Jouhi, un adjoint du directeur général au bureau du premier ministre actuel, Mohammed Shia’ Al-Sudani. En réponse à cette crise, Al-Jazeera a conduit une interview avec Mustafa Sand, membre de la commission des finances au parlement irakien, qui a fourni des détails essentiels sur les développements de cette enquête.

Interview avec Mustafa Sand

Voici quelques extraits de l’entretien :

  • Sur les débuts de l’affaire : « La ‘saisie du siècle’ est une affaire en constante évolution, s’agissant de preuves récurrentes. Nous avons identifié des mouvements suspects de fonds entre août 2021 et août 2022. »
  • Sur les menaces reçues : « Faire face à un adversaire de haut niveau tel que le chef de l’exécutif n’est pas une guerre équitable. Nous avons néanmoins restreint certaines opérations de vol et récupéré environ 400 milliards de dinars de l’accusé principal. »
  • Sur le nombre de suspects : « Nous parlons de 25 à 30 accusés, mais seulement 8 d’entre eux sont considérés comme des figures principales. »

Les conséquences de l’affaire

La situation continue d’évoluer avec des complications concernant la présence potentielle des accusés lors des procès. Selon Sand, « nous ne pensons pas que Noor Zuhair retournerait en Irak à moins qu’il n’y ait des garanties significatives. » De plus, il a évoqué les mécanismes de fuite d’argent qui ont facilité la corruption à l’intérieur des institutions.

Appel à la transparence

Le président de l’Autorité de l’intégrité, Haider Hanoon, a exprimé son désir d’être entendu au parlement pour discuter des réalités derrière la ‘saisie du siècle’. Sand y voit une opportunité importante, mais il a également mis en garde contre une politique d’apaisement visant à réduire l’impact négatif sur la confiance envers les institutions gouvernementales.

Perspectives futures

Mustafa Sand a également mentionné de nouvelles révélations à venir concernant des affaires de corruption au sein du gouvernement actuel, qu’il prévoit de publier dans un’avenir proche. « Des fichiers substantiels seront accessibles, révélant des irrégularités dans divers projets de l’État, » a-t-il averti.

Conclusion

Les éléments mis au jour dans cette interview soulignent non seulement la complexité de la corruption en Irak mais également la nécessité d’une plus grande transparence et d’efforts pour ramener la confiance au sein du système politique irakien.

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