Table of Contents
Une frappe israélienne meurtrière à Beyrouth
Le 20 septembre 2024, une opération militaire menée par l’armée israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, a causé la mort d’au moins quatorze personnes et fait 66 blessés, selon le ministère de la Santé libanais. Ce bombardement vise à intensifier les tensions entre Entité sioniste et le Hezbollah.
Des cibles efficaces pour Entité sioniste
Dans sa déclaration, l’armée israélienne a affirmé avoir neutralisé une dizaine de commandants du Hezbollah, y compris Ibrahim Aqil, qui dirigeait l’unité paramilitaire d’élite du mouvement islamiste. Ce dernier était sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par les États-Unis en raison de son implication dans des attaques meurtrières contre l’ambassade américaine à Beyrouth en avril 1983 et contre les Marines américains en octobre 1983, faisant respectivement 63 et 241 victimes.
Escalade des échanges de feu
Suite à ce raid, les échanges de tirs se sont intensifiés entre l’armée israélienne et le Hezbollah. Tsahal a rapporté qu’environ 140 roquettes avaient été tirées du Liban vers Entité sioniste au cours de la journée. En réponse, le Hezbollah a revendiqué des attaques sur plusieurs installations militaires israéliennes, y compris une base de renseignement.
Menaces de répercussions
Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, avait prévenu qu’Entité sioniste s’attendait à un « terrible châtiment » en réponse aux frappes. Cette escalade de violence a déjà fait, en deux jours, un total de 37 morts et 2 931 blessés dans la région, attisant encore davantage le climat de tension dans cette zone du Proche-Orient.
Les événements récents mettent en relief l’ampleur et les conséquences tragiques de la guerre au Liban, exacerbant les hostilités entre les forces israéliennes et le mouvement armé du Hezbollah.